UN TRIATHLON EN FAMILLE
Comme Arnaud Guilloux, on à tous une histoire à raconter sur son triathlon. C’est pourquoi le Trideauville veut aller plus loin et s’intéresse à votre histoire. Nous vous proposons de découvrir une sélection des meilleures histoires partagées par un ou une triathlète ayant participé(e) à la 8ème édition du Triathlon International de Deauville.
Aujourd’hui, c’est à travers l’expérience de Stéphane et de son frère que nous allons faire un retour sur le Longue Distance Lepape. Triathlète depuis 2015, sur des formats S et M classiques, Stéphane n’avait jamais expérimenté le format L. Son frère, Christophe, triathlète depuis 2015 également, licencié au Saint-Grégoire-Triathlon, n’a rien trouvé de mieux que d’offrir à Stéphane, comme cadeau de Noël une inscription au L du Triathlon International de Deauville. Christophe a déjà 3 L dans la besace. Ils se sont donc préparés chacun de leur côté en vue de ce rendez-vous, avec un objectif commun, un « Sub6 ». Le jour J est arrivé, ils étaient prêts, en sachant qu’ils avaient sensiblement le même niveau et qu’il était probable qu’ils se retrouvent à un moment donné sur le parcours.
Stéphane nous raconte la natation, sa première transition et son étape vélo :
« Sortie de la natation pour mon frère à peine une minute avant moi, je passe devant lui en courant vers mon vélo dans le parc pour un premier coucou et une première « claque au cul ». Transition un peu plus rapide pour moi, je sors de transition 1 avec juste 30 petites secondes de retard. J’ai tout de suite le frangin en visu, on se retrouve après la fameuse côte de Saint-Laurent que l’on a monté à la même cadence, à une seconde près ! Mon frère toujours en visu mais qui s’échappe au fil des kilomètres. C’est mon premier L, je dois gérer, je veux profiter et ne pas être « cuit » pour les 21 kms de course à pied où je suis normalement un peu plus rapide. »
La deuxième transition
Stéphane pose son vélo 4 minutes après son frangin et prend son temps pour la transition 2, le temps de mettre ses chaussettes, de bien s’alimenter pour la dernière épreuve, ce qui rajoute un débours de 1’30 sur les 4 minutes initiales. Et hop, le voila reparti sur la course à pieds :
« Je me sens bien, mais j’en garde sous la semelle, redoutant un peu la deuxième partie. Première boucle, je ne vois pas le frangin sur les bouts d’aller et retour, je m’inquiète un peu (lui est-il arrivé quelque chose en vélo ?). Je vois ma belle-sœur qui m’encourage, j’en profite pour lui demander où est son mari ? « 5 minutes devant » me répond-elle ! Je suis rassuré, tout va bien pour lui. »
Des retrouvailles, pour un finish en famille
Stéphane maintient l’allure avec l’objectif de rattraper son frère. Deuxième boucle, ça y est, ils se croisent sur le bout d’aller/retour au niveau de la jetée. Fin du 3ème tour, Stéphane a enfin son frère en visu et le retrouve au début de la dernière boucle. Christophe a eu droit à sa deuxième « tape au cul ». 😊 Une fois son frangin retrouvé, Stéphane encourage son frère :
« Allez, go, on finit ensemble ». Là, il me répond : « Non, vas-y, m’attends pas ». J’insiste et lui rétorque : « Si, je t’attends ». Vous devinez la suite maintenant ? Evidemment que nous le finissons ensemble ce magnifique triathlon. Super heureux tous les 2 en passant la ligne d’arrivée main dans la main pour un temps final de 5h44’56 pour moi et 5h44’57 pour le frangin. Superbes images, superbes émotions, on s’embrasse à l’arrivée comme 2 frangins complices qui s’aiment et qui partagent cette passion.
Encore merci à vous, on reviendra certainement because #WEARETRIDEAUVILLE 😊 ❤ ».
Stéphane
Vous pouvez retrouver tous les résultats du Longue Distance Lepape et de toutes les épreuves en cliquant-ici.
Si vous avez aimés cette histoire, ne vous en faîtes pas il y en à d’autres qui arrivent ! A très vite …