Cette année, Stéphanie participait à son premier triathlon avec la partie natation en mer. Engagée sur le Distance Olympique Loubsol, elle nous raconte:
Dimanche 25 juin, Triathlon de Deauville, distance Olympique, dossard 436. La veille du tri, les athlètes se sont lancés sur le L. La météo est mauvaise et la mer est déchaînée. J’ai sincèrement la trouille car la natation en mer est une première pour moi. En arrivant au village du triathlon, juste avant la course, un bénévole m’interpelle et me dit « attention au courant, il est fort, certains hier ont fait plus de 2,5 km ».
Pourquoi me dit-il ça à moi ? J’avais déjà la trouille et mon traditionnel mal de ventre … Avant le départ, j’essaie d’aller nager un peu pour m’échauffer mais impossible de franchir les vagues qui m’impressionnent. Je me place dans le sas des intermédiaires dans lequel je retrouve Sébastien et Hélène et partage les derniers instants de calme avec eux. La tension monte. Le départ est donné. Il faut courir dans le sable une bonne dizaine de mètres pour atteindre la mer. Il faut se jeter à l’eau. Je rejoins le large en brasse (comme beaucoup d’autres) puis je me rends compte que ce n’est pas efficace alors je crawle en 3 temps. Je ne suis ni oppressée ni essoufflée, je suis étonnement bien. Difficile de voir la bouée rouge au loin à cause des vagues mais j’ai toutefois l’impression que j’arrive à garder le cap. Je sors de l’eau en 21’ pour la sortie à l’Australienne. Il faut de nouveau courir dans le sable sans doute sur une centaine de mètres (je ne sais pas trop) et replonger pour affronter une nouvelle fois les vagues et le courant. Je crawle immédiatement cette fois-ci. Je boucle les 2 tours en 44 minutes selon ma montre. Temps officiel de natation : 47 minutes.
Je cours au parc à vélo tout en enlevant ma combi qui ne se coince pas cette fois-ci (j’ai enfin la technique) et chevauche mon beau Canyon. Ma Garmin me plante à cause d’un mauvais mouvement du poignet et n’ai donc plus aucun repère. Je m’élance dans la côte du Saint-Laurent, je double et me fais peu doubler. A 5 mètres du sommet, un type qui ne maîtrise pas la danseuse zigzague et est juste devant moi. Il tombe. Je déchausse et termine les 3 derniers mètres à pied. Je suis furax ! Je prends beaucoup de plaisir sur le parcours vélo même s’il est difficile. Une super ambiance tout le long. Merci à Boris (dossard 212) dans la côte de Reux et à Damien (Trailer Fougueux) avec qui j’ai passé un très bon moment. Je parcours 40km en 1h30.
Puis arrive enfin la course à pied. J’ai peur d’avoir laissé mes jambes sur le vélo et de rater ma cap comme à Pont Audemer. Je croise Laurent (comme sur toutes les courses) et on se tape dans la main. Finalement je suis bien et boucle mes 10,200 km en 54’ (allure 5’17). Bref, un triathlon difficile mais un vrai triathlon terminé en 3h18. Rendez-vous l’an prochain pour un sub 3h et un meilleur classement. Bises à Georges Belaubre et Jeannine, à Fabrice, Ingrid, Violaine, Fred Belaubre, et Lucie.
Même pas fatiguée, Stéphanie a enchaîné avec le triathlon de Paris la semaine juste après, quelle performance !