Mickaël a pour habitude de se donner de nombreux défis à réaliser et notamment sportifs.
Après s’être lancé sur l’Étape du Tour, c’est un défi de tout autre mesure que Mickaël se lance. Celui de s’inscrire au triathlon sur l’épreuve découverte – Département du Calvados en sachant qu’il a pour le moment la phobie de l’eau.
C’est donc en octobre que sa femme lui annonce qu’elle lui a réservé 2 cours de natation de 30min pour commencer.
Mickael a 42 ans et a la phobie de l’eau depuis sa plus tendre enfance et ce n’est pour lui pas une partie de plaisir que d’aller à la piscine avec ses filles de 12 et 9 ans de peur de devoir tremper les pieds. Mais ça c’était avant de se lancer sur l’épreuve découverte de l’édition 2018 du triathlon de Deauville.
C’est donc un peu stressé qu’il a commencé ses cours, dans un premier temps pour se familiariser avec l’eau et apprendre à se détendre. Comme le dit si bien Mickaël « plus on est stressé, plus on coule ».
Il a donc poursuivi ses cours avec un moniteur, une vingtaine pour pouvoir apprendre à nager, la brasse, la brasse coulée et ensuite le crawl.
Pendant des mois d’entrainements, il lui est arrivé d’avoir quelques doutes sur cette épreuve mais la devise de Mickaël dans tous ses défis, c’est de toujours aller de l’avant.
C’est un mois avant le triathlon que Mickaël a pour la 1èrefois mis les pieds dans la mer et enfilé une combinaison.
« En piscine mon moniteur me disait de faire la planche sur le dos pour me rassurer mais je n’y arrivais pas, je ne flottais pas. Quand je suis arrivé en mer avec ma combi, j’ai de suite essayé de faire la planche et je me suis rendu compte que grâce à elle j’y arrivais. Ça m’a été d’une grande aide pour me sentir beaucoup plus à l’aise en mer. »
« Le jour de mon épreuve, ma femme n’a pas souhaité que mes deux filles nous accompagnent. En effet, elle avait souvenir de son mari comme quelqu’un qui avait peur de mettre un pied dans l’eau et n’a pas vu l’évolution de mes cours de natation. Elle a donc préféré que les filles ne viennent pas. Je pense qu’elle était beaucoup plus stressée que moi finalement. »
« Dans le SAS de départ c’est à ce moment là où je me suis demandé dans quoi je m’embarquais. Il y avait énormément de nageurs, du monde partout. »
Tout s’est bien passé pour Mickael, la chose la plus stressante pour lui c’était surtout d’entendre les autres participants parler, crier pendant qu’il nageait.
« Entendre des : « nage, continue, ressers la boucle » ou des cris dont il m’était difficile de comprendre, j’ai donc décidé de bien prendre la première bouée au large pour réussir à me détendre.
Je suis sorti dans les derniers de la natation mais pour moi j’avais déjà gagné mon triathlon, le plus dur était passé et c’est en sortant de l’eau que j’ai aperçu ma femme avec le sourire jusqu’aux oreilles.
J’étais heureux comme un gamin en sortant de l’eau. C’était une sensation comparable à la première fois ou j’ai fait l’Étape du tour. J’étais content et à la fois j’avais envie de pleurer. »
Pour la suite de son triathlon, Mickaël est bien remonté que ce soit pour le vélo et le running. Il termine 465èmealors qu’il est sorti 1490èmede la natation.
Adepte de la course et du vélo, il se sentait presque un peu trop bien sur ses 2 épreuves et aurait pu continuer.
Mickaël continue aujourd’hui ses entrainements piscine et peut donc maintenant profiter d’aller nager avec ses filles et même faire des compétitions en leur compagnie.
Si Mickaël a réussi son défi, c’est particulièrement grâce au soutien de ses proches qui l’ont toujours soutenu mais aussi grâce à sa ténacité et son courage.
Prochaine étape pour lui, monter d’un cran et faire la distance olympique 750 pour l’édition 2019.
Et pour sa retraite, le top du top serait de faire un IRONMAN.
« Toujours aller plus loin, plus haut. On a tous une limite physiquement, il faut juste trouver le juste milieu. »
Un énorme bravo à Mickael pour ce challenge relevé et grandement réussi.