Ils sont plus de 500 bénévoles sur le TriDeauville présents sur tout le week-end. Sans eux, il n’y aurait pas de triathlon. Nous avons voulu faire un focus sur l’un d’entre eux, nous avons interrogé l’un des plus fidèle : Pierre-Alexis POTIER.
Peux-tu commencer par te présenter s’il te plait ?
« Je m’appelle Pierre-Alexis, je suis un Normand originaire de Caen et prof d’EPS. Je suis très sportif, passionné par le triathlon et licencié au club de Saint-Lô. C’est un sport qui me fascine de part l’enchaînement des 3 disciplines complètement différentes qui demande un effort d’adaptation impressionnant. »
Tu es un fidèle du TriDeauville, depuis combien de temps es-tu dans l’équipe ?
« En fait j’ai commencé en tant que participant il y a maintenant 4 ans. L’épreuve m’a beaucoup plu et j’ai voulu m’investir dans le projet. Ça fait 3 ans que je suis bénévole. Quand un ami m’a proposé d’intégrer l’équipe. J’ai dit oui un peu pour faire plaisir la première année, et aujourd’hui, c’est moi qui propose à mes amis de me suivre dans l’aventure. Ce qui me plaît à Deauville, c’est cette ambiance de fête qui règne, on a l’impression de vivre un moment privilégié. »
Sur le TriDeauville, c’est plus de 500 bénévoles qui se partagent les missions. Quelles étaient les tiennes ?
« En effet nous sommes très nombreux, mais c’est ce sont les bénévoles qui font la réussite de TriDeauville. Du retrait des dossards au signaleurs en passant par le ravitaillement et la logistique, chaque bénévole a un rôle précis. Pour ma part c’était le parc à vélo. La mission qui m’a était confiée à notre équipe était l’installation globale du parc à vélo. C’est une grosse responsabilité car le passage des triathlètes doit être réglé comme du papier à musique. C’est très attendu par les coureurs car ils font les deux transitions à cet endroit et ils ne doivent pas perdre de temps à retrouver leur emplacement. Tout doit-être optimisé et doit correspondre aux attentes des triathlètes tout en respectant les contraintes de l’organisation. »
Quelle est la force du TriDeauville selon toi ?
« L’ambiance qui règne sur le site avant, pendant et même lors de la désinstallation y est extraordinaire. On a l’impression d’être au sein d’une grande famille. Il y a une grande évolution, je pense que la force est de toujours essayer de faire mieux. Il y a sans cesse des améliorations pour les participants mais aussi pour les bénévoles. Le staff est proche, toujours accessible et n’hésite pas à transmettre la bonne humeur aux bénévoles. Et puis au niveau des parcours les paysages sont exceptionnels, nager dans une mer à 16°c avant de s’enfoncer en vélo dans la campagne normande et revenir courir sur les mythiques Planches de Deauville forme un cadre unique. C’est aussi pour cela que le Triathlon International de Deauville est reconnus par les plus grands triathlètes internationaux. Il ne fait qu’évoluer et gagne un peu plus de renommé après chaque édition. »
Quelle relation avec as-tu avec les autres bénévoles et membre de l’organisation ?
« Les bénévoles font partie intégrante de l’organisation, tout le monde se mélange et c’est ça qui est plaisant. On travaille tous ensemble pendant une dizaine de jours pour certain et forcément on tisse des liens. Beaucoup sont logé sur place, les repas se font ensemble et les soirées aussi évidemment. On sympathise facilement avec les autres bénévoles à tel point que l’on se voit maintenant en dehors du triathlon. »
Peux-tu nous faire partage une anecdote qui t’as marqué ?
« Être bénévole sur le triathlon c’est aussi avoir le privilège de rencontrer des athlètes internationaux. Se retrouver aux premières loges pour voir Marcel Zamora ou encore Charlotte Morel en plein effort est une vraie chance. Je me souviens encore d’avoir échanger avec eux sur leurs expériences et leur ressenti sur ce triathlon en particulier. Quelle fierté de les entendre nous remercier pour la qualité de l’organisation générale et plus précisément celle du parc à vélo. »
La grande famille du TriDeauville s’agrandit chaque année, alors rejoignez-nous !
Sans vous rien n’est possible !
Merci à Pierre-Alexis POTIER pour son témoignage et son implication dans le TriDeauville depuis tant d’années.