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Courses jeunes complètes

Les courses jeunes Harmonie Mutuelle sont désormais complètes. Les dossards ont été pris d’assaut ! 360 enfants de 8 à 16 ans participeront au Trideauville le 23 juin prochain. Si toi aussi tu souhaites fouler les planches de Deauville, pas de panique, nous avons peut-être la solution !

Les échanges d’inscriptions sont désormais possibles sur les épreuves Jeunes (hors relais) grâce à la plateforme d’échange de dossards Swika. En quelques clics seulement, vous pouvez revendre votre dossard à un autre passionné.

Je souhaite revendre mon dossard

Munissez-vous de votre référence d’inscription et rendez-vous sur Swika. Pour revendre votre dossard, vous devez simplement renseigner les informations demandées dans le formulaire de dépôt. Vous recevrez ensuite un e-mail de confirmation dès que votre dossard sera vendu. Si votre dossard trouve preneur, vous serez remboursés directement sur votre compte bancaire.

Je souhaite acheter un dossard

Rendez-vous sur Swika afin de vous inscrire sur liste d’attente. Ensuite, il n’y aura plus qu’à croiser les doigts ! Lorsque votre tour sera venu, vous recevrez un e-mail vous invitant à compléter le formulaire d’inscription et à régler votre dossard. Vos « informations participants » nous seront communiquées et vous serez dès lors inscrits dans le registre officiel.

En mettant en vente ou en rachetant votre dossard sur Swika vous avez le garantie d’échanger un dossard officiel et de courir l’épreuve à votre nom.

 

William Mennesson, le revenant !

Il a remporté la distance Olympique après une « remontada » d’anthologie. Il a devancé les favoris de l’épreuve comme Fred Belaubre, Thomas Leboucher ou le vainqueur 2016 et Tony Baheux. Voici notre échange avec William Mennesson, vainqueur du Distance Olympique 2017:

Tu as déjoué le pronostic en t’imposant sur la distance Olympique, peux-tu revenir sur ta course ?

En fait, je suis venu à Deauville avec la team Coca-Cola, nous étions plus de 100 participants de l’entreprise. J’étais venu pour réaliser un dernier bloc d’entrainement avant les Championnats de France L à Dijon. C’est parti très fort devant avec une grosse nage de Fred Belaubre. Moi, j’ai débuté par une natation catastrophique… Je sors 8ème avec plus de 3 minutes d’écart avec les premiers. Je me reprends sur le vélo et je commence à produire mon effort. Dès la côte Saint-Laurent, je prends en casse 3,4 concurrents. En haut de la côté de Reux, je me retrouve 4ème. Je décide d’attaquer dans la descente et j’arrive à reprendre Fred dans la côté du Mont Canisy. Je pose le vélo avec 2’30 d’écart avec l’homme de tête.  Derrière, je sais que j’ai réussi ) faire le trou mais je ne suis pas serein car je pars avec les jambes lourdes. Je gère ma course, je récupère doucement mes jambes et quand on me communique les écarts, je comprends que ça craque devant. Je me dis que j’ai une carte à jouer… et même si j’étais sec et que j’avais des crampes, l’ambiance m’a donné des ailes et m’a permis d’aller au bout de moi-même.

A quel moment précis t’es-tu dis « je peux gagner » ?

C’était sur la partie course à pied lors de la seconde boucle sur la route du front de mer, c’est une grande ligne droite en aller-retour. J’ai vu que l’écart entre le premier et moi se réduisait par rapport à notre premier passage. J’ai décidé de jouer mon va-tout en me disant « je ne craque pas ça va passer ! »

Tu évoques Fred Belaubre dans ton récit de course, ça t’a fait quelque chose de concourir à ses côtés ?

C’est clair ! Fred, c’est une légende du triathlon. Pour moi qui a 23 ans, c’est quelqu’un qui compte car c’est un gars comme lui qui m’a mis au sport et qui m’a donné l’envie. C’était génial de se retrouver à ses côtés lors du départ, après, je ne pensais pas le revoir…

William Mennesson

D’ailleurs, c’est ta natation qui t’a largement handicapé, est ce que c’était si dur que ça ?

C’était compliqué pour moi. J’étais un peu largué par les premiers donc sans trop de repères et puis avec la houle j’avais du mal à m’orienter vers les bouées. C’est sûr que c’est mon point faible mais je dois dire que ce sont tout de même des conditions que j’apprécie, j’aime bien quand la mer s’agite. D’ailleurs, j’ai déjà participé au triathlon de Deauville lors de la première édition (6ème du 33.3) et j’avais encore le souvenir de cette natation exigeante.

Qu’est ce qui d’après toi à fait la différence pour l’emporter face aux autres ?

Sur la partie course à pied je n’ai rien lâché. J’ai pris mon temps, je savais que j’allais pouvoir accélérer au fur et à mesure. Je réussi un négative split sur le run. Après, de façon générale, j’ai réalisé une belle gestion de course, même si j’ai lancé des attaques sur la partie vélo je ne me suis pas cramé. Il faut dire que j’avais un avantage certain sur les autres, je connais le parcours par coeur. Je viens à Villers-sur-Mer depuis que je suis gamin, le parcours du Trideauville je l’ai fait 80 fois ! Ici c’est ma deuxième maison, on va dire que je jouais à domicile.

Après ta perf’ 2017, tu comptes revenir défendre ton titre en 2018 ?

C’est évident, je reviens pour la gagne, je veux conserver mon titre. Je vais aussi tenter le doublé M/L ! Je sais qu’il y a de très bons clients mais je veux essayer d’aller les titiller voir de les battre si j’en ai les moyens. Le niveau du Trideauville n’a plus rien à voir avec la première édition. Aujourd’hui pour gagner, il faut aller au combat face à des pointures, mais c’est ce que je recherche juste avant de me lancer sur l’Ironman de Klagenfurt.

Pour suivre les prochaines courses de la team Coca-Cola, rendez-vous sur le site    http://www.coca-cola-france.fr/

 

 

Le Trideauville vu par ses photographes…

Comme chaque année, le triathlon de Deauville accueille de nombreux photographes dont certains viennent dans le cadre du festival Planche(s) Contact. Ce festival de photographie a lieu à Deauville en ce moment et jusqu’au 26 novembre. Voici quelques-uns des plus beaux clichés réalisés pendant le triathlon sélectionnés et commentés par Christophe Guiard (Triathlète Magazine), Julien Malabry (Poltred),  Remi Blomme (Peignée Verticale) et Julien Saunier (indépendant) :

 

DOUCEUR NORMANDE par Christophe Guiard

 

« Je descends enfin de la moto après avoir passé de longues minutes à suivre le leader, Marcel Zamora, et Charlotte Morel, en tête elle-aussi de la course féminine. Je la devance un peu avant de la laisser filer. J’ai suffisamment de photos de la Monégasque. L’endroit est absolument sublime. Une légère brume enveloppe le bocage normand, tout est silencieux puis, après deux ou trois minutes, des voix se font entendre au loin. Je distingue à peine quelques silhouettes, puis les triathlètes apparaissent enfin ! Je fais quelques clichés et lance au pilote  »On est bien ici ». Je regarde ma montre et déjà il faut repartir. Marcel doit être sur son deuxième tour. Prochain arrêt, la côte Saint Laurent, endroit nettement moins silencieux. »

© Christophe Guiard / Triathlète Magazine

 

FIEVRES EPHEMERES par Julien Malabry

 

« Le triathlon de Deauville, on y croise des Hommes. Leurs miettes. Leurs sueurs. Ils ne font que passer. »

© POLTRED/Malabry

 

LA DELIVRANCE D’UN SOMMET par Remi Blomme

 

« La côte Saint-Laurent est l’un des lieux symboliques du Triathlon de Deauville, digne d’un col du Tour de France. La folle effervescence qui se dégage du public, associée à la violence de l’effort infligé aux cyclistes, forment un spectacle captivant que l’on pourrait immortaliser pendant des heures. A cet instant, le triathlète du team Hoka One One Benoît Bigot avale avec force les derniers mètres de la côte, les yeux rivés vers la délivrance du sommet. »

© Rémi Blomme / Peignée Verticale 

 

PETIT HOMME par Julien Saunier

 

« Lors des trois épreuves juniors, la concentration et la détermination des petits fût tout aussi grande que celle des adultes. Les yeux rivés sur l’arrivée, ces petits champions se battent comme des diables sous les encouragements des parents. Un véritable moment d’émotions que de voir ces enfants enchaîner ces trois épreuves mythiques. »

© Julien Saunier Photographe

Merci à ces quatre photographes pour leur participation à cet article.

Retrouvez toutes les information sur le Festival Planche(s) Contact : site 

Découvrez les offres d’hébergement Pierre & Vacances

Profitez d’une réduction de -20% sur les hébergements Pierre & Vacances pendant le week-end du triathlon. Retrouvez la sélection de studios et d’appartements faisant parti de l’offre ci-dessous. La réservation se fait directement avec les établissements ou sur internet dans la limite des places disponibles :

Pierre & Vacances

PRESQU’ILE DE LA TOUQUES – DEAUVILLE *****  02 31 88 57 38
site.deauville-embruns@groupepvcp.com

Imaginez-vous en Normandie. D’un côté, la mer et son vent de liberté. De l’autre, le charme d’une ville chic et ses animations. Vous êtes en vacances à la résidence Premium La Presqu’Ile de la Touques, à mi-chemin entre Deauville et Trouville.

Vous arrivez en train ou en voiture ? Aucun problème. Notre résidence se situe à 300 mètres de la gare et dispose d’un parking. Son emplacement offre un cadre terre-mer parfait pour varier les plaisirs. Que vous ayez envie de lèche-vitrine ou d’une balade, le centre de Deauville et de Trouville, ainsi que la plage, sont à moins de 10 minutes à pied de votre résidence.

Réduction triathlon de Deauville : Profitez d’une réduction de -20% sur le prix grand public sur  :
Appartement – 2 pièces – 4 personnes
Appartement – 3 pièces – 6 personnes
avec le code : TRIATE18PV (à indiquer lors de votre réservation).

Pierre & Vacances

LES EMBRUNS ** 02 31 88 57 38
site.deauville-embruns@groupepvcp.com

Située à 250 m de la plage, la résidence Les Embruns est implantée dans un quartier résidentiel de Deauville, à 200 m des commerces de la station normande.

Sa façade à colombages porte les caractéristiques de la Normandie, les appartements fonctionnels sont équipés pour 4 personnes. Ils ouvrent soit sur un balcon, soit sur une loggia.

Cette résidence donne le ton pour un séjour  » Mer & Ville  » qui permettra de profiter tout à la fois de l’animation, des infrastructures de loisirs et de la plage de Deauville.

Réduction triathlon de Deauville : Profitez d’une réduction de -20% sur le prix grand public sur les studios 4 personnes avec le code : TRIATE18PV (à indiquer lors de votre réservation).

Pierre & Vacances

LA RESIDENCE DU GOLF**** 02 31 14 56 00
reception.deauville-golf@groupepvcp.com

En bordure du Golf Lucien Barrière de Deauville, la résidence bénéficie d’un environnement calme et verdoyant.

Ses 5 bâtiments s’inspirent de l’architecture traditionnelle deauvillaise et s’organisent autour d’une piscine extérieure chauffée de mai à septembre.

Les fameuses « Planches » et la plage de Deauville se situent à 2.5 km.

Réduction triathlon de Deauville : Profitez d’une réduction de -20% sur le prix grand public sur :
Appartement – 2 pièces – 4 personnes,
Appartement – 2 pièces – 5 personnes,
Appartement – 2/3 pièces – 7 personnes,
avec le code : TRIATE18PV (à indiquer lors de votre réservation).

Pierre & Vacances

LES TAMARIS** 02 31 87 28 63
reception.trouville-tamaris@groupepvcp.com

Surplombant la mer, la résidence Les Tamaris, équipée d’une salle de jeux, est entourée d’un grand jardin privé avec terrain de pétanque et court de tennis. Les appartements avec loggia sont équipés. La plage à 800 m est accessible directement par un chemin privé. Les services et commerces se trouvent dans le centre de Trouville à 1 km.

Réduction triathlon de Deauville : Profitez d’une réduction de -20% sur le prix grand public sur les studios 4 personnes jardin avec le code : TRIATE18PV (à indiquer lors de votre réservation).

Tu sais que tu es fan du Trideauville quand …

1- Deauville n’est plus ta destination de vacances mais une terre d’exploit sportif.
2- Tu as bloqué l’agenda de toute ta famille, créé un évènement Facebook pour que tout le monde soit sur la plage de Deauville pour t’encourager.
3- Tu continues de jouer des coudes dans les transports en commun pour te rappeler le TriExpo.
4- Tu aimes lire Triathlon Magazine en public.
5- La vision d’une moquette orange te donne envie de sprinter comme sur le finish line du Trideauville.
6- Tu as le site Barriere.com en favori, à force de checker si il n’y a pas une promo lors du week-end du triathlon de Deauville.
7- Tu portes encore ta casquette Hoka récupéré en 2016, ta visière et ton bandeau récupérés en 2017.
8- Tu as téléchargé windguru pour essayer de prévoir les conditions en mer.
9- Tu rêves de la côte Saint-Laurent et tu te réveilles en pensant avoir remporté le Challenge Euroloc.
10- Pour toi, les Planches ce n’est ni pour découper du saucisson, ni pour faire du surf.
11- Quand tu rentres de Deauville, tu t’amuses à regarder toutes les voitures transportant des vélos sur l’A13.

Commente le post Facebook avec tes raisons d’être fan du Trideauville 😉

Lien Facebook 

Photo : Christophe Guiard

 

 

Création du Distance Olympique 750

Après une sixième édition record avec plus de 5000 participants, le Triathlon International de Deauville – Hoka One One souhaite poursuivre son développement avec la création d’une nouvelle épreuve. Grégory Brussot, l’organisateur vous donne les détails de l’épreuve :

Quel est le format de cette nouvelle course ?

Le distance Olympique 750 puisque c’est son nom, est une épreuve sur la base de notre distance Olympique « classique » (1,5k/40k/10k) avec une réduction de moitié de la distance natation, passant donc de 1500m à 750m.

Pourquoi cette nouvelle épreuve ? 

D’une part, c’est sur la distance Olympique que nous enregistrons la plus forte demande de participation. D’autre part, pour permettre aux triathlètes moins aguerris de franchir un cap en passant de l’épreuve découverte à la distance Olympique. Nous avons clairement identifié que les 1500m de natation agissaient comme un repoussoir pour une grande partie des triathlètes.

Il y a donc une logique à créer une épreuve intermédiaire entre l’épreuve Découverte telle qu’elle est aujourd’hui (300m/20k/5k) et la distance Olympique « classique ».

Quels sont les parcours ?

Les parcours utilisent la base du Distance Olympique donc les participants profiteront des mêmes conditions de course pour les 3 épreuves. La seule modification se fait au niveau de la natation, le parcours étant raccourci, il n’y aura qu’une boucle de 750m à effectuer.

Quand aura-t-elle lieu ?

Nous présenterons la semaine prochaine le programme complet mais le Distance Olympique 750 se courra le dimanche 24 juin dans l’après-midi.

Je vous donne rendez-vous le 5 octobre pour plus détails et pour le début des inscriptions.

 

 

Nouvelle date pour 2018 !

Comme l’année dernière, le Triathlon International de Deauville se positionne sur le troisième week-end de juin, les 22 au 24 juin 2018.

Au programme de cette nouvelle édition :
– Longue Distance – Lepape
– Distance Olympique – Loubsol
– Découverte
– Courses jeunes – Harmonie Mutuelle

S’ajoutera à ces 4 courses historiques, une nouvelle course pour répondre aux mieux aux attentes de nos participants. Nous vous tiendrons informés prochainement.

Rendez-vous le 5 octobre à 12h00 pour le début des inscriptions.

 

Ils nous racontent leur TriDeauville – #5

Chloé est une jeune fille de 16 ans. Elle souffre de maladies orphelines handicapantes. Il n’existe pas en France de thérapie capable de la rendre autonome.

Grâce à ses parents et des bénévoles, Chloé suit la méthode ABA pour lutter contre les troubles envahissants du comportement. Mais c’est surtout le traitement Biofeedback à Miami où elle doit se rendre 2 fois par an qui pourra l’aider à acquérir la marche.

Cet espoir représente chaque année un coût de 30 000 euros.

Son père, sa mère, sa famille, ses amis, les bénévoles oeuvrent pour réunir les fonds nécessaires.

L’association TOUS ENSEMBLE POUR L’AVENIR DE CHLOE aide chaque année des familles aux prises de ces maladies orphelines.

Dernièrement, Chloé a fait un tour de piste en marchant.

Si elle pouvait parler, elle nous dirait que son rêve serait de courir avec son papa, sa maman et sa sœur.

J’avais un cœur brisé par mon divorce et la séparation d’avec mes enfants.

L’association TOUS ENSEMBLE POUR L’AVENIR DE CHLOE m’a accueilli pour quelques runs et avec mes jambes valides j’ai retrouvé la force d’avancer, de me battre et de garder espoir. Cette force est décuplée quand on porte le maillot de Chloé.

Mon tour de piste à moi a été de faire ce 1er half à DEAUVILLE, le même jour que la course « solidaire pour Chloé ». Afin de lever également des fonds, j’ai proposé d’être parrainé par des dons de 2 euros par disciplines validées.

J’ai suivi le plan d’entraînement proposé par HOKA ONE ONE avec rigueur et assiduité quotidiennement car en début de programme je n’avais que 2 années d’expérience en running avec à mon actif quelques trails, 2 semi, 1 marathon, 1 six heures et l’écotrail de Paris (80 km). Sur la partie vélo, je n’avais quasiment aucune expérience hormis d’avoir fait le triathlon de Chantilly l’année précédente (40 km vélo), et en natation une inscription en club 6 mois au préalable.

Tellement peu habitué à l’épreuve, j’en ai oublié ma combinaison néoprène que j’ai enfilée en dernière minute. Parti, de ce fait, après ce gros coup de stress, en toute dernière position, j’ai dû, motivé par les couleurs de l’association TOUS ENSEMBLE POUR L’AVENIR DE CHLOE, comme elle l’a fait en quittant son fauteuil roulant pour faire son premier pas pour le tour de piste, puiser toute mon énergie pour me dépasser et commencer à prendre plaisir à faire cette épreuve.

Après les 2 redoutables montées de la côte Saint Laurent et une chute sans gravité sur la partie vélo, j’ai enfilé mes running pour me diriger vers les planches mythiques.

6H06 voilà épreuve accomplie pour moi mais surtout pour Chloé et tous et toutes les autres Chloé.

Merci à Christine et Stéphane les parents de Chloé dont la générosité et la solidarité n’ont pas d’égal. Merci aux parrains. Merci à l’organisation d’avoir accepté de publier cet article.

David CLABAU

Pour en savoir plus sur l’association ou faire un don : site internet

Ils nous racontent leur TriDeauville – #4

Voici le résumé de la course de Karelle, engagée sur le Longue Distance Lepape. Voila comment elle résume cette journée:

Plus que jamais j’ai été happée par l’intensité euphorisante et addictive  d’une compétition de triathlon ce samedi 24 juin.
Une compétition comme je les aime: du plaisir dans la difficulté, du dépassement de soi, et un mental à tout épreuve…. même celles qui sont les plus invalidantes !

Karelle sort satisfaite de la Manche:

Super natation en 43’52, pour quelqu’un qui ne nage jamais ! Le tout dans une mer agitée et houleuse j’ai quand même adoré, certainement parce que je suis fécampoise d’origine !

Mais c’est à partir de la partie cycliste que les choses se gâtent…

J’ai vécu la partie vélo comme un vrai calvaire, alors que ça avait pourtant bien débuté. Crevaison au km 54, il me restait donc 30 km à faire. Ma tentative de réparation ma « coûté » 25 minutes et elle s’est soldée par un échec… J’ai donc terminé mes 30km en roulant sur ma jante entre 15 et 20km/h et j’ai failli tomber 3 fois à cause de ça ! Mais…. never give up !

Suite à son problème, elle ne s’est même pas démotivée pendant la partie running :

Une super course à pied: 1h35 sur semi-marathon, 1ère de ma catégorie et 2ème féminine dans cette discipline ! (80 ème au classement général sur 1021) c’est vraiment mon point fort la course a pied en triathlon, je finis toujours en forme! En plus il y avait mon fils qui m’a encouragé sur tout le parcours… Bref, objectif atteint, je suis finisher du TriDeauville !

Karelle assure qu’elle ne s’était pas préparée pour cette épreuve!

C’est Lepape qui m’a fait gagner ce dossard, c’était un très beau cadeau, mais je ne m’y suis pas vraiment préparée… Sans cette partie cycliste délicate j’aurais certainement pu faire encore mieux. Je veux aussi en profiter pour remercier tous mes amis présents et tous les bénévoles qui m’ont encouragé. A l’année prochaine !

Crédit photo: Activ’ Images

Ils nous racontent leur TriDeauville – #3

Cette année, Stéphanie participait à son premier triathlon avec la partie natation en mer. Engagée sur le Distance Olympique Loubsol, elle nous raconte:

Dimanche 25 juin, Triathlon de Deauville, distance Olympique, dossard 436. La veille du tri, les athlètes se sont lancés sur le L. La météo est mauvaise et la mer est déchaînée. J’ai sincèrement la trouille car la natation en mer est une première pour moi. En arrivant au village du triathlon, juste avant la course, un bénévole m’interpelle et me dit «  attention au courant, il est fort, certains hier ont fait plus de 2,5 km ».

Pourquoi me dit-il ça à moi ? J’avais déjà la trouille et mon traditionnel mal de ventre … Avant le départ, j’essaie d’aller nager un peu pour m’échauffer mais impossible de franchir les vagues qui m’impressionnent. Je me place dans le sas des intermédiaires dans lequel je retrouve Sébastien et Hélène et partage les derniers instants de calme avec eux. La tension monte. Le départ est donné. Il faut courir dans le sable une bonne dizaine de mètres pour atteindre la mer. Il faut se jeter à l’eau. Je rejoins le large en brasse (comme beaucoup d’autres) puis je me rends compte que ce n’est pas efficace alors je crawle en 3 temps. Je ne suis ni oppressée ni essoufflée, je suis étonnement bien. Difficile de voir la bouée rouge au loin à cause des vagues mais j’ai toutefois l’impression que j’arrive à garder le cap. Je sors de l’eau en 21’ pour la sortie à l’Australienne. Il faut de nouveau courir dans le sable sans doute sur une centaine de mètres (je ne sais pas trop) et replonger pour affronter une nouvelle fois les vagues et le courant. Je crawle immédiatement cette fois-ci. Je boucle les 2 tours en 44 minutes selon ma montre. Temps officiel de natation : 47 minutes.

Je cours au parc à vélo tout en enlevant ma combi qui ne se coince pas cette fois-ci (j’ai enfin la technique) et chevauche mon beau Canyon. Ma Garmin me plante à cause d’un mauvais mouvement du poignet et n’ai donc plus aucun repère. Je m’élance dans la côte du Saint-Laurent, je double et me fais peu doubler. A 5 mètres du sommet, un type qui ne maîtrise pas la danseuse zigzague et est juste devant moi. Il tombe. Je déchausse et termine les 3 derniers mètres à pied. Je suis furax ! Je prends beaucoup de plaisir sur le parcours vélo même s’il est difficile. Une super ambiance tout le long. Merci à Boris (dossard 212) dans la côte de Reux et à Damien (Trailer Fougueux) avec qui j’ai passé un très bon moment. Je parcours 40km en 1h30.

Puis arrive enfin la course à pied. J’ai peur d’avoir laissé mes jambes sur le vélo et de rater ma cap comme à Pont Audemer. Je croise Laurent (comme sur toutes les courses) et on se tape dans la main. Finalement je suis bien et boucle mes 10,200 km en 54’ (allure 5’17). Bref, un triathlon difficile mais un vrai triathlon terminé en 3h18. Rendez-vous l’an prochain pour un sub 3h et un meilleur classement. Bises à Georges Belaubre et Jeannine, à Fabrice, Ingrid, Violaine, Fred Belaubre, et Lucie.

Même pas fatiguée, Stéphanie a enchaîné avec le triathlon de Paris la semaine juste après, quelle performance !