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ISOSTAR : Partenaire nutrition

Le TriDeauville est heureux et fier de vous annoncer son nouveau partenariat avec la marque Isostar.

« Un triathlon ne s’improvise pas ! L’entraînement est tout aussi important que la nutrition. » Nous confie Guillaume Pichot, Responsable Sponsoring & Communication Digitale pour Isostar.

C’est pour cette raison qu’un partenariat avec un expert de la nutrition sportive était inévitable pour l’édition 2017.

Isostar est reconnue pour son expertise nutritionnelle. La marque est présente sur les terrains de sport en Europe depuis 1977.

« Si vous avez une ambition de sportif, la nôtre est d’être votre partenaire dans chacun de vos défis. »

Leurs produits sont tous conçues pour répondre aux besoins nutritionnels des athlètes. Peu importe votre niveau, vous méritez une nutrition à la hauteur des efforts que vous demandez à votre corps. Isostar s’engage à vous apporter les meilleures solutions nutritionnelles pour vous aider à vous dépasser et à atteindre vos objectifs. Pour cela, ils s’entourent d’experts, tels que des médecins nutritionnistes, directeurs techniques nationaux, coachs sportifs, ingénieurs en R&D ainsi que de nombreux athlètes de haut niveau.

Chez Isostar, vous trouverez tous les produits qui vous correspondent : boissons, barres, gels, autres énergie rapide, mais aussi des produits spécifiques à prendre avant, pendant et après l’effort. Une multitude de conseils vous attendent pour vous aider à être au meilleur de votre forme le jour J !

Vous souhaitez découvrir l’ensemble de la gamme de produits qu’ils vous proposent et dont vous aurez besoin ? Vous voulez en savoir plus sur les conseils nutritionnels qu’ils ont pour vous ?

Rendez-vous sur leur site internet : https://www.isostar.fr

Et suivez les sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram , Twitter

Thomas Leboucher : Le parcours d’un leader !

Thomas Leboucher est un triathlète d’origine Normande et aujourd’hui athlète et capitaine du team Hoka One One Triathlon

Thomas, peux-tu revenir sur tes premiers pas dans le triathlon ?

J’ai débuté le triathlon à Mont Saint-Aignan, avec le club j’ai été champion de Normandie, dans le Top 10 du championnat de France -23 et Top 15 sur le championnat de France Elite. Puis j’ai intégré le Club de Gonfreville L’Orcher pour m’aligner sur le championnat D1 Triathlon et Duathlon.

Après cette expérience, j’ai voulu tenter ma chance en PRO sur les longues distances – j’ai donc décidé de prendre un nouveau départ en partant en Savoie. Un choix de cœur, j’avais déjà été conquis par la région et j’avais déjà quelques amis. Depuis plus de deux ans, je m’investis à 100% dans la pratique.

Mes sites d’entrainement se situent à Aix les Bains, entre le lac et la montagne.

Où en es-tu aujourd’hui, est-ce que tu as réussi ton pari ?

Après une première année en amateur en 2015, j’ai eu de bons résultats sur des courses régionales et nationales dont le 70.3 d’Aix. J’ai décidé de sauter le pas en prenant ma licence pro sur 70.3 et IM.

En 2016, j’ai fait une grosse saison avec notamment une 4ème place au 70.3 du Luxembourg, je termine 9ème à l’IM de Maastricht, 2ème à l’Halftriman de Gueret et j’ai établi mon record sur l’IM de Barcelone en 8h42.

Comment est née la Team Hoka One One Triathlon ?

Quand je suis arrivé dans la région, c’est Christophe Aubonnet qui est venu me voir. Il voulait avoir mon retour sur les produits. J’ai adhéré tout de suite aux chaussures, on a commencé à échanger puis petit à petit une relation s’est nouée. On a eu l’idée de structurer un peu cette démarche de testing en montant une team développement.

Le but était très simple, j’ai rassemblé quelques triathlètes pour avoir leurs retours sur les produits Hoka et développé les produits, j’ai été rejoint par Jean Eudes Demaret (champion de France Longue Distance en Titre), Thomas Marin, Olivier Lyoen, Benoit Bigot etc… On a fait un rassemblement aux Saisies l’année dernière et la mayonnaise a tout de suite pris.

En terme de résultats, on a eu de très bonnes performances. En parallèle, Hoka s’est développé avec une présence importante sur les triathlons dont Deauville. Hoka Europe a décidé de prolonger l’expérience et de développer une véritable Team pro. Naturellement, ils m’ont demandé de regrouper des élites pour monter cette team.

Qui sont les membres de la team Hoka One One Triathlon ?

Aujourd’hui les athlètes internationaux de la team sont : Cyril Viennot, Charlotte Morel, Alessandro De Gasperi, Frédéric Belaubre. Au niveau national, nous avons Céline Bousrez, Manon Genet, Jean-Eudes Demaret, Jérémy Morel et moi-même. Et en régional, Léa Coninx, Benoit Bigot, Olivier Lyoen, Thomas Marin et Sylvain Rota

Quels sont les objectifs pour la saison 2017 ?

Le premier objectif n’est pas un objectif de résultat mais surtout un objectif de cohésion de la Team et de visibilité. Nous avons prévu deux rencontres sur l’année, une fin mars pour un week-end training camp dans le Sud et une seconde rencontre au Triathlon International de Deauville Hoka One One.

Après au niveau sportif, chacun met en place son calendrier prévisionnel selon ses propres objectifs. On essaye tout de même au maximum d’avoir des athlètes du team sur les organisations dont nous sommes partenaires.

As-tu quelques noms d’athlètes qui seront présents au triathlon de Deauville Hoka One One ?

Pour la team, je ne peux rien confirmer pour le moment mais nous avons lancé une invitation à tous nos athlètes. Nous pourrons annoncer très prochainement nos premiers noms.

Personnellement, je serai présent. Je suis d’ailleurs ultra motivé car c’est une compétition à laquelle je n’ai jamais pu participer mais qui me tente depuis le début. Le fait que ce soit en plus à côté de mon ancien chez moi cela me donne une motivation supplémentaire.

 

Retrouvez l’actualité d’Hoka One One sur leur site : http://www.hokaoneone.eu

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Photos : Christophe Aubonnet, Audey Dochler

Une course pas comme les autres

Marc et Éric sont deux triathlètes qui, comme beaucoup, se sont retrouvés pour la première année au départ du TriDeauville. Même bonnet, même tenue, même objectif mais pas le même parcours pour arriver jusque là. En effet, Marc, le fils d’Éric, souffre d’un handicap. Il est atteint d’une IMC (Infirmité Motrice Cérébrale) depuis sa naissance, ce qui entraîne des déficiences musculaires plus ou moins prononcées de ses 4 membres (bras et jambes) et de son tronc (dos et abdo).

Leur histoire nous permet d’avoir un autre regard sur les épreuves que composent l’événement, mais aussi sur son organisation ainsi que la préparation que les athlètes peuvent avoir.

En 2016, ils ont participé ensemble au parcours Découverte. Ce fut avec un regard admiratif que les spectateurs ainsi que tous les membres de l’organisation ont suivie et encouragé ces 2 athlètes. Mais c’est sur la FinishLine que l’émotion fut la plus intense.

Mais comment sont-ils arrivés jusque là ?

Éric est un grand amateur de raids. C’est un adepte des courses qui font appellent à plusieurs compétences sur différents sports. Il recherche en permanence à aller au bout de lui même et à dépasser ses limites. Cette année, son envie était de relever un défi avec son fils Marc qui a tout de suite été emballé à l’idée de partager un tel effort avec son père.

« C’est vrai que je n’ai pas beaucoup hésité à y aller ».

Participer à un triathlon lorsque l’on est handicapé demande quelques adaptations, notamment au niveau de l’équipement. En effet, Marc et Éric devaient se procurer un tandem qu’ils ont réussi à obtenir grâce à l’association HANDUO. Pour la partie en mer, pas de grosse problématique pour eux étant donné que Marc est plutôt bon nageur. Bien évidemment le circuit de la course reste strictement le même car l’objectif est bien de montrer à tout le monde que les personnes handicapées peuvent réussir les mêmes performances que les valides. C’est là qu’est la plus grande fierté de nos deux triathlètes.

Marc nous a confié les 2 grandes difficultés que lui et son père ont rencontrés lors de l’édition 2016. La première, sans grande surprise fut l’ascension du mont Canisy avec ses 2 passages très raides. La seconde n’est pas forcément évidente aux yeux d’un valide. C’est la transition T1 qui fut complexe, entre la natation et le vélo et plus précisément pour Marc et Éric, la remontée de la plage une fois sortis de l’eau.

La partie running ne fut pas plus simple pour autant, mais comme le dit très bien Marc, c’est un compétiteur dans l’âme et c’est encore plus performant qu’il reviendra sur les éditions prochaines.

« La course à pied, c’est vraiment à ce moment que je souffre, en fin d’effort. Ça n’est vraiment pas une pratique adaptée naturellement à moi, et donc il faut que je la travaille plus ».

Marc met un point d’honneur à nous expliquer qu’il aborde le triathlon avec la même appréhension que tout le monde, l’effort est extrêmement difficile, cela demande une préparation sur le long terme et la récupération d’après course est essentielle.

« Pas question de flancher ».

La motivation qu’il a eut, les encouragements du public, de ses proches et de l’organisation, tous étaient réunis pour que Marc et Éric arrivent à atteindre leur but, et ce fut une aide précieuse tout au long de leur aventure.

« J’ai été très agréablement surpris par l’ambiance et l’accueil des organisateurs ainsi que par l’enthousiasme de la foule ».

L’objectif qu’il s’est fixé cette année pour son premier triathlon officiel fut modeste selon lui, mais cependant déjà difficile à atteindre pour d’autres, à savoir : passer la FinishLine la tête haute.

Il ne regrette pas une seconde de s’être impliqué autant, pour son arrivée sous les applaudissements chaleureux et les regards émus des spectateurs après 1h53m30s de course ainsi que pour le sentiment de fierté partagé entre un père et son fils.

Éric nous confie son ressenti :

« Une très grande émotion (larmes aux yeux) lors du finish, lorsque le speaker a annoncé l’arrivée de Marc et que « l’ovation de la foule » a porté Marc sur les derniers 100m. On s’est embrassé et j’étais très fier de lui… Je crois que cela a été l’un des grands jours de la vie de Marc et a fait beaucoup dans l’acceptation de son handicap. Il s’est rendu compte que cela pouvait être une sorte d’atout qui décuplait sa performance ».

Marc ne veut pas s’arrêter là et souhaite aller encore plus loin. Il se lance déjà un prochain défi, participer au duathlon de Caen sans aide extérieur. Les entraînements sont lancés et une grande préparation technique est en cours pour aider Marc à réaliser les nombreux objectifs qu’ils se donnent pour toujours se surpasser et se prouver qu’il peut faire de grandes choses grâce à sa détermination.

Un grand merci à Marc et Éric Van TORHOUDT pour leur implication et une fois de plus, toute l’équipe du TriDeauville félicite ces deux triathlètes hors du commun.

Découvre le tracé du TriDeauville

Ça y est, ils sont en ligne, retrouvez l’ensemble des parcours par course.

Comme nous vous l’annoncions, les parcours sont presque identiques à ceux de l’édition 2016. Cependant vous retrouverez quelques changements sur la boucle vélo où nous avons essayé de gratter quelques hectomètres. Et également une modification sur la boucle running qui passe sur le boulevard Eugène Cornuche afin de réduire la grande ligne droite sur les Planches.

Cette année, nous vous fournissons le circuit sous un format interactif permettant de gagner en précision et de rentrer dans le détail du parcours, que ce soit dans l’emplacement exact des ravitaillements ou encore des passages à niveaux, tout les détails du tracé sont disponibles. Pour ce faire, nous avons travaillé avec un cartographe, Nicolas Corne-Viney de la société TriMapSport.

« C’est une solution équipée d’un système de zoom et de dézoom permettant de combiner la précision tout en gardant une qualité incroyable ».

Pas de panique pour les adeptes du PDF, ils seront en téléchargement et vous pourrez analyser les ravitos, dénivelés et autres points de passages.

Pour tout ceux qui souhaitent partir faire une reconnaissance, vous pouvez vous munir du tracé GPX également disponible sur le site.

Avis aux amateurs des reconnaissances en groupe, nous définirons une date courant Avril 2017 qui sera précisée ultérieurement.

Une fois parcouru, le parcours de l’édition 2017 n’aura plus aucun secret pour toi.

Tu vas maintenant pouvoir prendre ta trifonction, ton vélo, enfiler tes baskets et prendre la route direction Deauville.

LET’S GOOOOOOOOO for the training !

Parcours disponibles ICI

Nos conseils pour les soldes !

Votre triathlon a déjà commencé. Ce n’est plus l’heure de se poser des questions, il faut y aller maintenant. Mais quand on sait qu’il y a 5, 10 ou 20km de course à pied et des dizaines de km en vélo à faire il vaut mieux avoir un équipement à la hauteur de l’événement. Évidemment je n’oublie pas de vous parler de l’épreuve natation avec l’eau qui n’excèdera pas les 16° et pour laquelle un maillot de bain ne suffira pas.

Pas de panique, nous allons vous aider à trouver le matériel de qualité qui vous correspond et cela avec les meilleures offres.

Natation :

Vous allez nager en mer pendant des centaines de mètres et vous devriez y passer quelques minutes tout de même. Nager dans une eau à 16° ça ne s’improvise pas.

Les partenaires que vous trouverez ci-dessous vous proposent des combinaisons, des trifonctions et d’autres accessoires dont vous pourrez avoir besoin.

Rafa’L

Huub

Dare 2 Tri

AquamanTri

Le Pape

Les4Nages

Vélo :

La partie vélo ne sera pas plus simple que les autres. L’équipement est très important, il vous faut un vélo de qualité et du matériel le mieux adapté à votre performance et à votre morphologie.

AccroVelo

CyclingCeramic

AirSpire

Le Pape

Running :

Une paire de basket n’est pas suffisante pour partir faire votre running. Vous allez devoir trouver une tenue, une casquette, des lunettes, un porte dossard et peut-être d’autres éléments encore. Rendez-vous chez nos partenaires pour voir leurs offres.

Hoka One One

Loubsol

Le Pape

Xtenex

Nutrition :

L’équipement c’est une chose, mais gérer sa nutrition est tout aussi important. Allez voir l’un de ces deux partenaires pour trouver les meilleures offres sur leurs produits pour anticiper l’effort mais aussi pendant et après l’effort.

Isostar

Meltonic

Le Pape

Vous l’avez bien compris, aujourd’hui c’est le début des soldes et c’est LE moment d’entrer encore un peu plus dans le TriDeauville et dans votre course alors go !

Vivez la course de l’intérieur

Christopher est un triathlète qui a tenu à nous faire part de son ressenti sur son premier triathlon. En lisant son récit nous avions l’impression de vivre la course au plus près des coureurs. Aujourd’hui, c’est en toute franchise et humilité qu’il nous raconte et souhaite vous faire partager sa course. Avec le recul il arrive à construire une critique sur sa performance et donne quelques astuces qu’il ne manquera pas d’appliquer dès le TriDeauville 2017.

Voici son histoire :


Voilà, cela faisait presque 1 an que j’avais commencé l’entraînement intensément en alternant natation, vélo, course à pied et tout ça sans oublier quelques passages réguliers à la salle de sport. Je me suis vu également passer des heures entières à réaliser les transitions T1 et T2 dans ma rue en bas de chez moi sous le regard intrigué du voisinage (« Chéri, regarde le voisin se cherche encore, il ne sait pas s’il veut nager, pédaler ou courir, je sens qu’il va finir par ne rien faire comme la semaine dernière »).

Après m’être imaginé la course dans ma tête plus de 150 fois en 5 mois, me voilà presque prêt pour mon premier triathlon à Deauville. Il est temps de me faire une liste des choses à ne surtout pas oublier et en voici un extrait :

Natation : Combinaison, bonnet, lunettes, maillot de bain (au cas où), serviette, crème hydratante pour éviter les rougeurs dues aux frottements.

Vélo : Le vélo (il paraît que c’est mieux), chambre à air minutes (pour démonter le pneu), la Tri-fonction, chaussures de vélo, gels énergétiques, scotch, bidons, pompe à vélo, casque et lunettes de soleil.

Run :
 Chaussures de running

Autres : En plus d’avoir opté pour des lacets élastiques afin de me faciliter la tâche, ma stratégie de course était de ne jamais mettre de chaussettes pour gagner du temps sur les transitions. C’est en effet quelque chose qui a payé, mais il me manquait peut être l’idée de mettre du talque dans mes chaussures de running, ça m’aurait permis d’éviter une belle cloque au talon.

Les dernières minutes avant le départ :

Quelques heures avant le départ, je me suis échauffé avec une corde à sauter, histoire de faire monter un peu le cœur avant la course, et puis je me suis posé quelques minutes : je me suis allongé pour rentrer dans ma bulle, j’ai mis de la musique pour me motiver, et puis je me suis rappelé tous ce temps passé à l’entraînement. Avant le départ, je suis aller faire un tour dans l’eau histoire de prendre la température : elle était un peu froide, mais à ce moment là on ne chipote pas trop pour la température. Je suis revenu pour me placer, ils étaient déjà tous dans les sas. Je m’introduis dans le premier sas et j’entends, je regarde les autres, j’essaie de trouver de l’adrénaline et de la motivation autour de moi. Et il y en avait, tout le monde était très excité.

Son premier départ de triathlon est très impressionnant et assez émouvant !

Surmonter les difficultés rencontrées, rester lucide :

Le plus difficile pour moi fût la partie natation.

Je suis parti quasiment sur la première ligne pour le départ, mais l’entrée dans l’eau m’a coupé un peu le souffle, et j’ai eu du mal à me mettre à vraiment nager. J’ai donc regardé les premiers partir, et puis au bout d’un moment je me suis mis à nager, mais je n’arrivais pas encore à mettre la tête dans l’eau. Quand j’ai enfin réussi à nager un crawl qui ressemblait à un crawl, je me suis rendu compte que j’étais déjà rattrapé par toutes les personnes qui étaient restées plus en arrière.

Certains avançaient même aussi vite que moi en nageant la brasse. Mais je me suis concentré sur ma nage jusqu’au bout. Allonger mon bras au maximum, pousser l’eau derrière moi, respirer d’un côté tendre à nouveau le bras, zen, je pousse l’eau derrière moi et je respire à nouveau.

Lorsque j’ai aperçu la plage, je ne pensais qu’à une chose : me refaire avec le vélo.

C’est alors que démarre la véritable course, dès ma sortie de l’eau, j’ai couru le plus vite possible en doublant beaucoup de monde, jusqu’à mon vélo.

Le bonnet et les lunettes dans la main, le haut de la combinaison déjà descendu, j’arrive au niveau de mon vélo, je mets mon bonnet et mes lunettes dans le bac, j’enlève ma combinaison, je mets mes lunettes de soleil, et mon casque, ainsi que mon porte dossard et je cours avec mon vélo jusqu’à la sortie du parc à vélos.

La ligne du parc passée, j’enfourche mon vélo, et je rentre mes pieds dans mes chaussures de vélo tenues par des élastiques, qui se défont de suite, j’aurais dû monter sur mon vélo un peu plus tard … j’ai du manœuvrer de manière un peu dangereuse pour sortir du virage à 90° en sortie du parc à vélos.

J’entame le parcours vélo avec sérénité, ayant déjà repéré le parcours. Je fonce et je ne me pose plus de questions.

Sauf qu’à un moment donné mon corps me dit : « hé tu as enchaîné comme une brute sans prendre le temps de te chauffer les mollets ! Et en plus tu n’as pas assez bu ». Résultat : une belle crampe au mollet droit, mais je continue à pédaler en diminuant mon rythme, les quelques personnes que je venais de dépasser en profitent pour me passer à nouveau. Et puis moment de doute pour la course à pied, et puis finalement mon mollet me laisse tranquille.

Je double beaucoup de monde malgré ce petit moment pénible, et le résultat est là, quand je dépose mon vélo dans le parc et qu’il n’y a pas grand monde qui a déjà déposé son vélo, je suis content de moi, j’ai l’impression d’avoir bien rattrapé mon retard de la natation.

Ma transition vélo-course à pied fût un peu le résultat d’un manque de lucidité : je me trompe d’emplacement pour mettre mon vélo, je me rends compte rapidement qu’il ne s’agit pas de mon bac, et je remets mon vélo à la bonne place.

C’est alors que j’entame le parcours course à pied, avec plus de difficulté pour courir qu’un simple 5km, ayant les jambes déjà bien lourdes, mais je me rends compte très rapidement que mon retard en natation était tellement important que mon travail à vélo n’a pas été suffisant. Je finis donc le triathlon un peu déçu du résultat car je sentais que j’aurais vraiment pu faire mieux et me battre pour le top 5. Cependant je suis content car je viens de finir mon premier triathlon, et ça reste un moment inoubliable.

Les objectifs que je me suis fixés ont largement été atteints. J’ai terminé le triathlon, et j’ai finalement eu une bonne place : 20ème dans ma catégorie et 40ème au scratch. A un peu plus de 10 minutes du premier.

Christopher Sainsaulieu

Les Hôtels Barrière vous accueillent

Pour le Triathlon international de Deauville, notre partenaire officiel le Groupe Barrière, propose aux triathlètes inscrits en 2017, une réduction des prix de ses chambres supérieures, avec petit déjeuner compris. Les tarifs sont les mêmes dans les trois hôtels. Les nuits du vendredi et dimanche sont à 159€ en chambre single, contre 190€ pour une chambre double. Alors que la nuit du samedi, qui est la nuit la plus demandée, est à 259€ en chambre single, contre 290€ pour une chambre double.

Pour pouvoir bénéficier de cette offre promotionnelle, contacter le Groupe Barriere au 02 31 14 39 50, en n’oubliant pas de préciser le code promo qui est « TRIATHLON2017 ». (Attention le prépaiement est non modifiable et non remboursable. De plus l’offre est valable selon les conditions de vente et les disponibilités.)

Venez en profiter en réservant votre chambre dans un des hôtels du Groupe Barrière où le calme et le luxe règnent. Et prolongez votre expérience avec les Spa Diane Barrière pour récupérer des vos efforts.

Le Normandy avec son style anglo-normand, est un oasis de douceur. L’emplacement de l’hôtel est idéal pour ce week-end triathlon, il est seulement à 50 mètres de la ligne d’arrivée. La décoration des chambres supérieures de 26m2, a d’envoûtante toile de Jouy bleu poudré, ou rouge, aux motifs maritimes, comme papier peint. Vous pourrez contempler par la fenêtre l’étonnante vue sur la ville ou sur les toits translucide de la piscine intérieure. Sa piscine privée sous une verrière, laisse passer les rayons du soleil, pour illuminer l’eau. Ses horaires d’ouverte sont de 7h à 23h le week-end.

Le Royal-Deauville se trouve quant à lui, à quelques mètres de la ligne de départ. Plus dans une ambiance glamour et bucolique, ses chambres de 25m2 avec de sublime salle de bain, ont une décoration raffinée, avec un papier peint à rayures, des tissus à motifs floraux, ainsi que des lits King size très classes. Les chambres sont lumineuses, par la fenêtre vous pourrez admirer la douce campagne normande ou l’éclatante piscine privée, selon l’orientation de votre chambre.

 

J’arrête l’entraînement ou pas ?

Vous êtes accro au sport, pas de panique ! Il sera encore temps de vous entrainer après les fêtes.

Profitez de Noël et laissez-vous aller !

5h30 : Mon réveil sonne comme chaque jour d’entrainement.

5h33 : J’ouvre un oeil et me demande si je dois ouvrir le deuxième ou pas. Mes jambes trépignent déjà … je me calme.

10h00 : Bon apparemment le choix a été très rapide et sans appel, Je décide enfin de me lever. Je saute dans ma trifonction en mode compétition.

10h05 : Je descends, passe dans la cuisine et là je sens l’odeur des pains au chocolat et des beignets au Nutella. J’enlève mon casque et m’enfile les viennoiseries.

10h55 : Je crois que j’ai pris assez de force pour tenir la matinée, il n’y a plus rien à manger, je sort de table

11h30 : Une envie soudaine et inattendue de sauter dans ma combinaison et de me jeter en mer.

11h31 : L’envie a disparu juste au moment où j’ai aperçu mon canapé. Alors je fais le grand plongeon.

12h48 : Mon ventre gargouille, je me souviens de mon coach qui m’a dit qu’il fallait savoir écouter son corps … je ne perd donc pas une minute et part en petit footing direction la cuisine pour me préparer une bonne salade bien équilibrée

13h36 : Après 3 bons gros burgers fait maison je me dirige vers mon lit pour une petite sieste quand tout à coup … J’aperçois mon coach dans mon jardin qui me fait des grands signes pour que je le rejoigne. Heureusement j’arrive à me convaincre que ce n’est qu’un mirage, je tire les rideaux et ferme la porte à clefs. J’entends qu’il frappe à la porte de plus en plus fort, des boules quies et je me sens soulagé.

14h00 : Je me rends compte que j’ai oublié d’équilibrer mon repas, en effet je n’ai pas pris de dessert. Pas de panique, je décide de me mettre en position de pompe tout en mangeant une bonne glace bien fraiche. Et de une … et de deux… et … et … deee tttrrrooiiisss … et … stop ! Inutile de commencer maintenant, je suis à froid, pas en tenue et j’ai pas du tout envie de me blesser.

17h43 : Histoire d’arrêter de voir mes médailles et dossards accrochés au mur, je décide de partir prendre un verre en ville !

18h00 : Une fois sur place, j’hésite entre une menthe à l’eau et une grenadine. Une petite voix dans ma tête me rappelle que notre corps est composé à 60% d’eau. Ne prenons pas le risque de la noyade : « Tavernier … un Double Scotch sans glace s’il vous plait ! »

21h30 : J’ai pas vu l’heure passer, mon portefeuille me signale que l’happy hour est finis depuis un bon de temps apparement et mon estomac me rappelle que la dinde de Noël attend que je la sorte du four.

22h45 : Bizarrement la route m’a semblé beaucoup plus longue qu’à l’aller

02h12 : Le repas de Noël est terminé. Equipé de mes chaussons, d’un jogging et d’un gros pull en laine multicolore, je me rends compte que j’ai complètement oublié de nager aujourd’hui. Je prends mon maillot, mon bonnet et mes lunettes, me dirige vers ma salle de bain, me coule un bon bain chaud et me laisse glisser au fond.

04h33 : L’eau est devenue plus froide que la Manche et j’ai la peau qui ressemble à celle d’un octogénaire, l’heure de se mettre sous la couette.

04h45 : Allonger dans mon lit, je commence à fermer les yeux tout en me faisant la promesse que demain je ferai des eff… … … ZZzzzzzz… ZZZzzzzzzz…Zzzzzzzz !!!