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Tri Stories #1 – cap ou pas cap

Adeline et Charlène sont amies, elles se sont lancées dans le grand bain du triathlon sur un coup de tête sans doute, pour le goût du challenge c’est certain. Rien ne les effraient pas même les 4 mois de préparation. Leur objectif : être finisher du Triathlon de Deauville 2017.

Retrouvez leur préparation chaque mois pour cette première édition de Trideauville Stories.

Une devise #NoPainNoGain

Charlene – Deauvillaise :

Quand Charléne se lance un défis, elle va au bout et avec la manière. Ce triathlon elle le finira quoi qu’il arrive. Cours de natation, Vélo à n’en plus finir elle se donne les moyens de réussir tout en surmontant les difficultés propre au primo triathlètes comme la natation en mer et sa machine à lavée  Rendez-vous sur la ligne de départ pour aller au bout du défis !

 

Adeline – Caennaise :

Une détermination à toute épreuve. Rien ne fait peur à Adeline pas même un triathlon. Un mental de championne que ce soit pour enchainer les longueurs de natation en à peine 6 mois ou courir sous une pluie diluvienne, elle ne fera qu’une bouchée de son 1er découverte !

Raphael – le Coach :

Aussi à l’aise sur ses deux jambes, la tête dans le guidon ou encore les pieds dans l’eau, Raphael ne recule jamais devant la difficulté. Toujours stimulé par de nouveaux challenges, ce « social athlète » par excellence est prêt à se donner à 100% afin de parvenir aux objectifs que sa team et lui se sont fixés . Il sera finisher de l’olympique et entraînera Adeline et Charlène dans son ascension !
L’aventure débute pour nos deux drôles de triathlètes – à suivre dans les prochains épisodes.

Retrouvez les protagonistes en live :

Adeline : Instagram

Raphael : Instagram

La grande famille du TriDeauville !

Ils sont plus de 500 bénévoles sur le TriDeauville présents sur tout le week-end. Sans eux, il n’y aurait pas de triathlon. Nous avons voulu faire un focus sur l’un d’entre eux, nous avons interrogé l’un des plus fidèle : Pierre-Alexis POTIER.

Peux-tu commencer par te présenter s’il te plait ?

« Je m’appelle Pierre-Alexis, je suis un Normand originaire de Caen et prof d’EPS. Je suis très sportif, passionné par le triathlon et licencié au club de Saint-Lô. C’est un sport qui me fascine de part l’enchaînement des 3 disciplines complètement différentes qui demande un effort d’adaptation impressionnant. »

Tu es un fidèle du TriDeauville, depuis combien de temps es-tu dans l’équipe ?

« En fait j’ai commencé en tant que participant il y a maintenant 4 ans. L’épreuve m’a beaucoup plu et j’ai voulu m’investir dans le projet. Ça fait 3 ans que je suis bénévole. Quand un ami m’a proposé d’intégrer l’équipe. J’ai dit oui un peu pour faire plaisir la première année, et aujourd’hui, c’est moi qui propose à mes amis de me suivre dans l’aventure. Ce qui me plaît à Deauville, c’est cette ambiance de fête qui règne, on a l’impression de vivre un moment privilégié. »

Sur le TriDeauville, c’est plus de 500 bénévoles qui se partagent les missions. Quelles étaient les tiennes ?

« En effet nous sommes très nombreux, mais c’est ce sont les bénévoles qui font la réussite de TriDeauville. Du retrait des dossards au signaleurs en passant par le ravitaillement et la logistique, chaque bénévole a un rôle précis. Pour ma part c’était le parc à vélo. La mission qui m’a était confiée à notre équipe était l’installation globale du parc à vélo. C’est une grosse responsabilité car le passage des triathlètes doit être réglé comme du papier à musique. C’est très attendu par les coureurs car ils font les deux transitions à cet endroit et ils ne doivent pas perdre de temps à retrouver leur emplacement. Tout doit-être optimisé et doit correspondre aux attentes des triathlètes tout en respectant les contraintes de l’organisation. »

Quelle est la force du TriDeauville selon toi ?

« L’ambiance qui règne sur le site avant, pendant et même lors de la désinstallation y est extraordinaire. On a l’impression d’être au sein d’une grande famille. Il y a une grande évolution, je pense que la force est de toujours essayer de faire mieux. Il y a sans cesse des améliorations pour les participants mais aussi pour les bénévoles. Le staff est proche, toujours accessible et n’hésite pas à transmettre la bonne humeur aux bénévoles. Et puis au niveau des parcours les paysages sont exceptionnels, nager dans une mer à 16°c avant de s’enfoncer en vélo dans la campagne normande et revenir courir sur les mythiques Planches de Deauville forme un cadre unique. C’est aussi pour cela que le Triathlon International de Deauville est reconnus par les plus grands triathlètes internationaux. Il ne fait qu’évoluer et gagne un peu plus de renommé après chaque édition. »

Quelle relation avec as-tu avec les autres bénévoles et membre de l’organisation ?

« Les bénévoles font partie intégrante de l’organisation, tout le monde se mélange et c’est ça qui est plaisant. On travaille tous ensemble pendant une dizaine de jours pour certain et forcément on tisse des liens. Beaucoup sont logé sur place, les repas se font ensemble et les soirées aussi évidemment. On sympathise facilement avec les autres bénévoles à tel point que l’on se voit maintenant en dehors du triathlon. »

Peux-tu nous faire partage une anecdote qui t’as marqué ?

« Être bénévole sur le triathlon c’est aussi avoir le privilège de rencontrer des athlètes internationaux. Se retrouver aux premières loges pour voir Marcel Zamora ou encore Charlotte Morel en plein effort est une vraie chance. Je me souviens encore d’avoir échanger avec eux sur leurs expériences et leur ressenti sur ce triathlon en particulier. Quelle fierté de les entendre nous remercier pour la qualité de l’organisation générale et plus précisément celle du parc à vélo. »

La grande famille du TriDeauville s’agrandit chaque année, alors rejoignez-nous !

Sans vous rien n’est possible !

Merci à Pierre-Alexis POTIER pour son témoignage et son implication dans le TriDeauville depuis tant d’années.

Un bouquet sur la ligne d’arrivée

18 ans de couple, 11 ans de mariage et 3 enfants, Virginie et Romain BOUCHER sentent qu’ils ont besoin de se retrouver. Le Triathlon International de Deauville aurait-il eu une infime contribution à l’épanouissement de ce couple ?

Après quelques temps difficiles, Romain était sûr d’une chose, c’est que « 2016 allait être l’année de la reconquête l’un pour l’autre ». Mais pourquoi Deauville et quel rapport avec le Triathlon ?

 

Virginie et Romain ont pour habitude de passer quelques week-ends dans l’année sur Deauville en amoureux. Ils associent cette ville au bonheur et lorsqu’ils ont appris que le 4 Juin, jour de leur anniversaire de mariage, allait avoir lieu la Distance Olympique du TID 2016, « Nous ne pouvions être autre part ce week-end là ».

Alors ils s’inscrivent. Mais Romain ne se contente pas de cela et ne veut pas vivre cette journée comme un simple sportif mais comme un mari aimant. Il souhaite marquer le coup en rajoutant une touche personnelle à cet événement. C’est donc en collaboration avec nos équipes terrains du Triathlon que Romain se prépare à faire sa deuxième demande en mariage sur la ligne d’arrivée de la Distance Olympique. Une magnifique et inoubliable surprise pour Virginie mais un superbe moment romantique pour l’ensemble du Triathlon ce week-end là.

Pour cette 2ème demande, aucun autre cadre n’aurait été plus adapté. Deux sportifs amoureux de Deauville qui se prouvent leur amour lors d’un Triathlon sur leurs terres de cœur.

ISOSTAR : Partenaire nutrition

Le TriDeauville est heureux et fier de vous annoncer son nouveau partenariat avec la marque Isostar.

« Un triathlon ne s’improvise pas ! L’entraînement est tout aussi important que la nutrition. » Nous confie Guillaume Pichot, Responsable Sponsoring & Communication Digitale pour Isostar.

C’est pour cette raison qu’un partenariat avec un expert de la nutrition sportive était inévitable pour l’édition 2017.

Isostar est reconnue pour son expertise nutritionnelle. La marque est présente sur les terrains de sport en Europe depuis 1977.

« Si vous avez une ambition de sportif, la nôtre est d’être votre partenaire dans chacun de vos défis. »

Leurs produits sont tous conçues pour répondre aux besoins nutritionnels des athlètes. Peu importe votre niveau, vous méritez une nutrition à la hauteur des efforts que vous demandez à votre corps. Isostar s’engage à vous apporter les meilleures solutions nutritionnelles pour vous aider à vous dépasser et à atteindre vos objectifs. Pour cela, ils s’entourent d’experts, tels que des médecins nutritionnistes, directeurs techniques nationaux, coachs sportifs, ingénieurs en R&D ainsi que de nombreux athlètes de haut niveau.

Chez Isostar, vous trouverez tous les produits qui vous correspondent : boissons, barres, gels, autres énergie rapide, mais aussi des produits spécifiques à prendre avant, pendant et après l’effort. Une multitude de conseils vous attendent pour vous aider à être au meilleur de votre forme le jour J !

Vous souhaitez découvrir l’ensemble de la gamme de produits qu’ils vous proposent et dont vous aurez besoin ? Vous voulez en savoir plus sur les conseils nutritionnels qu’ils ont pour vous ?

Rendez-vous sur leur site internet : https://www.isostar.fr

Et suivez les sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram , Twitter

Thomas Leboucher : Le parcours d’un leader !

Thomas Leboucher est un triathlète d’origine Normande et aujourd’hui athlète et capitaine du team Hoka One One Triathlon

Thomas, peux-tu revenir sur tes premiers pas dans le triathlon ?

J’ai débuté le triathlon à Mont Saint-Aignan, avec le club j’ai été champion de Normandie, dans le Top 10 du championnat de France -23 et Top 15 sur le championnat de France Elite. Puis j’ai intégré le Club de Gonfreville L’Orcher pour m’aligner sur le championnat D1 Triathlon et Duathlon.

Après cette expérience, j’ai voulu tenter ma chance en PRO sur les longues distances – j’ai donc décidé de prendre un nouveau départ en partant en Savoie. Un choix de cœur, j’avais déjà été conquis par la région et j’avais déjà quelques amis. Depuis plus de deux ans, je m’investis à 100% dans la pratique.

Mes sites d’entrainement se situent à Aix les Bains, entre le lac et la montagne.

Où en es-tu aujourd’hui, est-ce que tu as réussi ton pari ?

Après une première année en amateur en 2015, j’ai eu de bons résultats sur des courses régionales et nationales dont le 70.3 d’Aix. J’ai décidé de sauter le pas en prenant ma licence pro sur 70.3 et IM.

En 2016, j’ai fait une grosse saison avec notamment une 4ème place au 70.3 du Luxembourg, je termine 9ème à l’IM de Maastricht, 2ème à l’Halftriman de Gueret et j’ai établi mon record sur l’IM de Barcelone en 8h42.

Comment est née la Team Hoka One One Triathlon ?

Quand je suis arrivé dans la région, c’est Christophe Aubonnet qui est venu me voir. Il voulait avoir mon retour sur les produits. J’ai adhéré tout de suite aux chaussures, on a commencé à échanger puis petit à petit une relation s’est nouée. On a eu l’idée de structurer un peu cette démarche de testing en montant une team développement.

Le but était très simple, j’ai rassemblé quelques triathlètes pour avoir leurs retours sur les produits Hoka et développé les produits, j’ai été rejoint par Jean Eudes Demaret (champion de France Longue Distance en Titre), Thomas Marin, Olivier Lyoen, Benoit Bigot etc… On a fait un rassemblement aux Saisies l’année dernière et la mayonnaise a tout de suite pris.

En terme de résultats, on a eu de très bonnes performances. En parallèle, Hoka s’est développé avec une présence importante sur les triathlons dont Deauville. Hoka Europe a décidé de prolonger l’expérience et de développer une véritable Team pro. Naturellement, ils m’ont demandé de regrouper des élites pour monter cette team.

Qui sont les membres de la team Hoka One One Triathlon ?

Aujourd’hui les athlètes internationaux de la team sont : Cyril Viennot, Charlotte Morel, Alessandro De Gasperi, Frédéric Belaubre. Au niveau national, nous avons Céline Bousrez, Manon Genet, Jean-Eudes Demaret, Jérémy Morel et moi-même. Et en régional, Léa Coninx, Benoit Bigot, Olivier Lyoen, Thomas Marin et Sylvain Rota

Quels sont les objectifs pour la saison 2017 ?

Le premier objectif n’est pas un objectif de résultat mais surtout un objectif de cohésion de la Team et de visibilité. Nous avons prévu deux rencontres sur l’année, une fin mars pour un week-end training camp dans le Sud et une seconde rencontre au Triathlon International de Deauville Hoka One One.

Après au niveau sportif, chacun met en place son calendrier prévisionnel selon ses propres objectifs. On essaye tout de même au maximum d’avoir des athlètes du team sur les organisations dont nous sommes partenaires.

As-tu quelques noms d’athlètes qui seront présents au triathlon de Deauville Hoka One One ?

Pour la team, je ne peux rien confirmer pour le moment mais nous avons lancé une invitation à tous nos athlètes. Nous pourrons annoncer très prochainement nos premiers noms.

Personnellement, je serai présent. Je suis d’ailleurs ultra motivé car c’est une compétition à laquelle je n’ai jamais pu participer mais qui me tente depuis le début. Le fait que ce soit en plus à côté de mon ancien chez moi cela me donne une motivation supplémentaire.

 

Retrouvez l’actualité d’Hoka One One sur leur site : http://www.hokaoneone.eu

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Photos : Christophe Aubonnet, Audey Dochler

Une course pas comme les autres

Marc et Éric sont deux triathlètes qui, comme beaucoup, se sont retrouvés pour la première année au départ du TriDeauville. Même bonnet, même tenue, même objectif mais pas le même parcours pour arriver jusque là. En effet, Marc, le fils d’Éric, souffre d’un handicap. Il est atteint d’une IMC (Infirmité Motrice Cérébrale) depuis sa naissance, ce qui entraîne des déficiences musculaires plus ou moins prononcées de ses 4 membres (bras et jambes) et de son tronc (dos et abdo).

Leur histoire nous permet d’avoir un autre regard sur les épreuves que composent l’événement, mais aussi sur son organisation ainsi que la préparation que les athlètes peuvent avoir.

En 2016, ils ont participé ensemble au parcours Découverte. Ce fut avec un regard admiratif que les spectateurs ainsi que tous les membres de l’organisation ont suivie et encouragé ces 2 athlètes. Mais c’est sur la FinishLine que l’émotion fut la plus intense.

Mais comment sont-ils arrivés jusque là ?

Éric est un grand amateur de raids. C’est un adepte des courses qui font appellent à plusieurs compétences sur différents sports. Il recherche en permanence à aller au bout de lui même et à dépasser ses limites. Cette année, son envie était de relever un défi avec son fils Marc qui a tout de suite été emballé à l’idée de partager un tel effort avec son père.

« C’est vrai que je n’ai pas beaucoup hésité à y aller ».

Participer à un triathlon lorsque l’on est handicapé demande quelques adaptations, notamment au niveau de l’équipement. En effet, Marc et Éric devaient se procurer un tandem qu’ils ont réussi à obtenir grâce à l’association HANDUO. Pour la partie en mer, pas de grosse problématique pour eux étant donné que Marc est plutôt bon nageur. Bien évidemment le circuit de la course reste strictement le même car l’objectif est bien de montrer à tout le monde que les personnes handicapées peuvent réussir les mêmes performances que les valides. C’est là qu’est la plus grande fierté de nos deux triathlètes.

Marc nous a confié les 2 grandes difficultés que lui et son père ont rencontrés lors de l’édition 2016. La première, sans grande surprise fut l’ascension du mont Canisy avec ses 2 passages très raides. La seconde n’est pas forcément évidente aux yeux d’un valide. C’est la transition T1 qui fut complexe, entre la natation et le vélo et plus précisément pour Marc et Éric, la remontée de la plage une fois sortis de l’eau.

La partie running ne fut pas plus simple pour autant, mais comme le dit très bien Marc, c’est un compétiteur dans l’âme et c’est encore plus performant qu’il reviendra sur les éditions prochaines.

« La course à pied, c’est vraiment à ce moment que je souffre, en fin d’effort. Ça n’est vraiment pas une pratique adaptée naturellement à moi, et donc il faut que je la travaille plus ».

Marc met un point d’honneur à nous expliquer qu’il aborde le triathlon avec la même appréhension que tout le monde, l’effort est extrêmement difficile, cela demande une préparation sur le long terme et la récupération d’après course est essentielle.

« Pas question de flancher ».

La motivation qu’il a eut, les encouragements du public, de ses proches et de l’organisation, tous étaient réunis pour que Marc et Éric arrivent à atteindre leur but, et ce fut une aide précieuse tout au long de leur aventure.

« J’ai été très agréablement surpris par l’ambiance et l’accueil des organisateurs ainsi que par l’enthousiasme de la foule ».

L’objectif qu’il s’est fixé cette année pour son premier triathlon officiel fut modeste selon lui, mais cependant déjà difficile à atteindre pour d’autres, à savoir : passer la FinishLine la tête haute.

Il ne regrette pas une seconde de s’être impliqué autant, pour son arrivée sous les applaudissements chaleureux et les regards émus des spectateurs après 1h53m30s de course ainsi que pour le sentiment de fierté partagé entre un père et son fils.

Éric nous confie son ressenti :

« Une très grande émotion (larmes aux yeux) lors du finish, lorsque le speaker a annoncé l’arrivée de Marc et que « l’ovation de la foule » a porté Marc sur les derniers 100m. On s’est embrassé et j’étais très fier de lui… Je crois que cela a été l’un des grands jours de la vie de Marc et a fait beaucoup dans l’acceptation de son handicap. Il s’est rendu compte que cela pouvait être une sorte d’atout qui décuplait sa performance ».

Marc ne veut pas s’arrêter là et souhaite aller encore plus loin. Il se lance déjà un prochain défi, participer au duathlon de Caen sans aide extérieur. Les entraînements sont lancés et une grande préparation technique est en cours pour aider Marc à réaliser les nombreux objectifs qu’ils se donnent pour toujours se surpasser et se prouver qu’il peut faire de grandes choses grâce à sa détermination.

Un grand merci à Marc et Éric Van TORHOUDT pour leur implication et une fois de plus, toute l’équipe du TriDeauville félicite ces deux triathlètes hors du commun.

Découvre le tracé du TriDeauville

Ça y est, ils sont en ligne, retrouvez l’ensemble des parcours par course.

Comme nous vous l’annoncions, les parcours sont presque identiques à ceux de l’édition 2016. Cependant vous retrouverez quelques changements sur la boucle vélo où nous avons essayé de gratter quelques hectomètres. Et également une modification sur la boucle running qui passe sur le boulevard Eugène Cornuche afin de réduire la grande ligne droite sur les Planches.

Cette année, nous vous fournissons le circuit sous un format interactif permettant de gagner en précision et de rentrer dans le détail du parcours, que ce soit dans l’emplacement exact des ravitaillements ou encore des passages à niveaux, tout les détails du tracé sont disponibles. Pour ce faire, nous avons travaillé avec un cartographe, Nicolas Corne-Viney de la société TriMapSport.

« C’est une solution équipée d’un système de zoom et de dézoom permettant de combiner la précision tout en gardant une qualité incroyable ».

Pas de panique pour les adeptes du PDF, ils seront en téléchargement et vous pourrez analyser les ravitos, dénivelés et autres points de passages.

Pour tout ceux qui souhaitent partir faire une reconnaissance, vous pouvez vous munir du tracé GPX également disponible sur le site.

Avis aux amateurs des reconnaissances en groupe, nous définirons une date courant Avril 2017 qui sera précisée ultérieurement.

Une fois parcouru, le parcours de l’édition 2017 n’aura plus aucun secret pour toi.

Tu vas maintenant pouvoir prendre ta trifonction, ton vélo, enfiler tes baskets et prendre la route direction Deauville.

LET’S GOOOOOOOOO for the training !

Parcours disponibles ICI

Nos conseils pour les soldes !

Votre triathlon a déjà commencé. Ce n’est plus l’heure de se poser des questions, il faut y aller maintenant. Mais quand on sait qu’il y a 5, 10 ou 20km de course à pied et des dizaines de km en vélo à faire il vaut mieux avoir un équipement à la hauteur de l’événement. Évidemment je n’oublie pas de vous parler de l’épreuve natation avec l’eau qui n’excèdera pas les 16° et pour laquelle un maillot de bain ne suffira pas.

Pas de panique, nous allons vous aider à trouver le matériel de qualité qui vous correspond et cela avec les meilleures offres.

Natation :

Vous allez nager en mer pendant des centaines de mètres et vous devriez y passer quelques minutes tout de même. Nager dans une eau à 16° ça ne s’improvise pas.

Les partenaires que vous trouverez ci-dessous vous proposent des combinaisons, des trifonctions et d’autres accessoires dont vous pourrez avoir besoin.

Rafa’L

Huub

Dare 2 Tri

AquamanTri

Le Pape

Les4Nages

Vélo :

La partie vélo ne sera pas plus simple que les autres. L’équipement est très important, il vous faut un vélo de qualité et du matériel le mieux adapté à votre performance et à votre morphologie.

AccroVelo

CyclingCeramic

AirSpire

Le Pape

Running :

Une paire de basket n’est pas suffisante pour partir faire votre running. Vous allez devoir trouver une tenue, une casquette, des lunettes, un porte dossard et peut-être d’autres éléments encore. Rendez-vous chez nos partenaires pour voir leurs offres.

Hoka One One

Loubsol

Le Pape

Xtenex

Nutrition :

L’équipement c’est une chose, mais gérer sa nutrition est tout aussi important. Allez voir l’un de ces deux partenaires pour trouver les meilleures offres sur leurs produits pour anticiper l’effort mais aussi pendant et après l’effort.

Isostar

Meltonic

Le Pape

Vous l’avez bien compris, aujourd’hui c’est le début des soldes et c’est LE moment d’entrer encore un peu plus dans le TriDeauville et dans votre course alors go !

Vivez la course de l’intérieur

Christopher est un triathlète qui a tenu à nous faire part de son ressenti sur son premier triathlon. En lisant son récit nous avions l’impression de vivre la course au plus près des coureurs. Aujourd’hui, c’est en toute franchise et humilité qu’il nous raconte et souhaite vous faire partager sa course. Avec le recul il arrive à construire une critique sur sa performance et donne quelques astuces qu’il ne manquera pas d’appliquer dès le TriDeauville 2017.

Voici son histoire :


Voilà, cela faisait presque 1 an que j’avais commencé l’entraînement intensément en alternant natation, vélo, course à pied et tout ça sans oublier quelques passages réguliers à la salle de sport. Je me suis vu également passer des heures entières à réaliser les transitions T1 et T2 dans ma rue en bas de chez moi sous le regard intrigué du voisinage (« Chéri, regarde le voisin se cherche encore, il ne sait pas s’il veut nager, pédaler ou courir, je sens qu’il va finir par ne rien faire comme la semaine dernière »).

Après m’être imaginé la course dans ma tête plus de 150 fois en 5 mois, me voilà presque prêt pour mon premier triathlon à Deauville. Il est temps de me faire une liste des choses à ne surtout pas oublier et en voici un extrait :

Natation : Combinaison, bonnet, lunettes, maillot de bain (au cas où), serviette, crème hydratante pour éviter les rougeurs dues aux frottements.

Vélo : Le vélo (il paraît que c’est mieux), chambre à air minutes (pour démonter le pneu), la Tri-fonction, chaussures de vélo, gels énergétiques, scotch, bidons, pompe à vélo, casque et lunettes de soleil.

Run :
 Chaussures de running

Autres : En plus d’avoir opté pour des lacets élastiques afin de me faciliter la tâche, ma stratégie de course était de ne jamais mettre de chaussettes pour gagner du temps sur les transitions. C’est en effet quelque chose qui a payé, mais il me manquait peut être l’idée de mettre du talque dans mes chaussures de running, ça m’aurait permis d’éviter une belle cloque au talon.

Les dernières minutes avant le départ :

Quelques heures avant le départ, je me suis échauffé avec une corde à sauter, histoire de faire monter un peu le cœur avant la course, et puis je me suis posé quelques minutes : je me suis allongé pour rentrer dans ma bulle, j’ai mis de la musique pour me motiver, et puis je me suis rappelé tous ce temps passé à l’entraînement. Avant le départ, je suis aller faire un tour dans l’eau histoire de prendre la température : elle était un peu froide, mais à ce moment là on ne chipote pas trop pour la température. Je suis revenu pour me placer, ils étaient déjà tous dans les sas. Je m’introduis dans le premier sas et j’entends, je regarde les autres, j’essaie de trouver de l’adrénaline et de la motivation autour de moi. Et il y en avait, tout le monde était très excité.

Son premier départ de triathlon est très impressionnant et assez émouvant !

Surmonter les difficultés rencontrées, rester lucide :

Le plus difficile pour moi fût la partie natation.

Je suis parti quasiment sur la première ligne pour le départ, mais l’entrée dans l’eau m’a coupé un peu le souffle, et j’ai eu du mal à me mettre à vraiment nager. J’ai donc regardé les premiers partir, et puis au bout d’un moment je me suis mis à nager, mais je n’arrivais pas encore à mettre la tête dans l’eau. Quand j’ai enfin réussi à nager un crawl qui ressemblait à un crawl, je me suis rendu compte que j’étais déjà rattrapé par toutes les personnes qui étaient restées plus en arrière.

Certains avançaient même aussi vite que moi en nageant la brasse. Mais je me suis concentré sur ma nage jusqu’au bout. Allonger mon bras au maximum, pousser l’eau derrière moi, respirer d’un côté tendre à nouveau le bras, zen, je pousse l’eau derrière moi et je respire à nouveau.

Lorsque j’ai aperçu la plage, je ne pensais qu’à une chose : me refaire avec le vélo.

C’est alors que démarre la véritable course, dès ma sortie de l’eau, j’ai couru le plus vite possible en doublant beaucoup de monde, jusqu’à mon vélo.

Le bonnet et les lunettes dans la main, le haut de la combinaison déjà descendu, j’arrive au niveau de mon vélo, je mets mon bonnet et mes lunettes dans le bac, j’enlève ma combinaison, je mets mes lunettes de soleil, et mon casque, ainsi que mon porte dossard et je cours avec mon vélo jusqu’à la sortie du parc à vélos.

La ligne du parc passée, j’enfourche mon vélo, et je rentre mes pieds dans mes chaussures de vélo tenues par des élastiques, qui se défont de suite, j’aurais dû monter sur mon vélo un peu plus tard … j’ai du manœuvrer de manière un peu dangereuse pour sortir du virage à 90° en sortie du parc à vélos.

J’entame le parcours vélo avec sérénité, ayant déjà repéré le parcours. Je fonce et je ne me pose plus de questions.

Sauf qu’à un moment donné mon corps me dit : « hé tu as enchaîné comme une brute sans prendre le temps de te chauffer les mollets ! Et en plus tu n’as pas assez bu ». Résultat : une belle crampe au mollet droit, mais je continue à pédaler en diminuant mon rythme, les quelques personnes que je venais de dépasser en profitent pour me passer à nouveau. Et puis moment de doute pour la course à pied, et puis finalement mon mollet me laisse tranquille.

Je double beaucoup de monde malgré ce petit moment pénible, et le résultat est là, quand je dépose mon vélo dans le parc et qu’il n’y a pas grand monde qui a déjà déposé son vélo, je suis content de moi, j’ai l’impression d’avoir bien rattrapé mon retard de la natation.

Ma transition vélo-course à pied fût un peu le résultat d’un manque de lucidité : je me trompe d’emplacement pour mettre mon vélo, je me rends compte rapidement qu’il ne s’agit pas de mon bac, et je remets mon vélo à la bonne place.

C’est alors que j’entame le parcours course à pied, avec plus de difficulté pour courir qu’un simple 5km, ayant les jambes déjà bien lourdes, mais je me rends compte très rapidement que mon retard en natation était tellement important que mon travail à vélo n’a pas été suffisant. Je finis donc le triathlon un peu déçu du résultat car je sentais que j’aurais vraiment pu faire mieux et me battre pour le top 5. Cependant je suis content car je viens de finir mon premier triathlon, et ça reste un moment inoubliable.

Les objectifs que je me suis fixés ont largement été atteints. J’ai terminé le triathlon, et j’ai finalement eu une bonne place : 20ème dans ma catégorie et 40ème au scratch. A un peu plus de 10 minutes du premier.

Christopher Sainsaulieu