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DES SPECTATEURS HORS DU COMMUN

Vous les avez certainement croisés ! Voici la fameuse histoire de ces drôles de personnages violets qui avaient pris leur dossard pour participer à la Distance Olympique – Loubsol.

Malheureusement, une blessure les pousse vers les tribunes mais une idée de génie leur a traversé l’esprit.

 » Pas question de renoncer car le samedi nous avions un groupe de filles survoltées à encourager, et le dimanche une machine de guerre Coca et trois forces de la nature à pousser au train. « 

Leur idée était donc de trouver un signe distinctif pour que leur athlètes puissent les différencier parmi la foule et au loin.

 » Du sable de la natation jusqu’aux tribunes de l’arrivée, nous avons crié, encouragé, motivé, amusé (beaucoup) aussi tous les participants de cette belle édition ! « 

Aymeric et son acolyte ont donc transformé leur frustration de ne pas pouvoir participer à la course en un moment de joie et de détente dans l’ambiance conviviale du Trideauville.

C’est ainsi que s’achève les fameuses histoires du Triathlon International de Deauville. Le trideauville c’est une course mais pas que, tous vos retours d’expériences et anecdotes nous permettent d’en apprendre un peu plus sur nos participants. Au plaisir de découvrir vos nouvelles histoires sur la prochain édition. See you next year !

Vous pouvez retrouver les précédents ici : A chacun son Triathlon#1 , A chacun son Triathlon#2 , A chacun son Triathlon#3 et A chacun son Triathlon#4

UN BONNET OR FÉMININ

Karelle nous raconte sa course sur le parcours du Longue Distance – Lepape au Triathlon International de Deauville. Cette année, Karelle voulait à nouveau terminer dans les 10 premières féminines comme l’an passé malgré une année difficile suite à une blessure.

C’est en récupérant son dossard 3h avant la course que Karelle découvre qu’elle fait partie des bonnets or, bonnets remis aux triathlètes Pro et Elite. En effet, étant arrivée dans les 10 premières l’année dernière, ce bonnet lui a été attribué.

UN DÉPART EN NATATION PARMI LES CHAMPIONS

 » Prise d’un stress énorme et d’une humilité qui peuvent se comprendre, je dis aux arbitres que je suis très très loin du niveau de ces champions et Pro Élite même si j’ai fait partie du top 10 l’an passé et que je ne souhaite pas ni les gêner ni me ridiculiser et donc pas partir avec eux.

Mais les arbitres super sympas ne vont pas dans mon sens, et me conseillent de prendre ce départ parmi le gratin du triathlon, ils me disent que si l’organisation m’avait attribué ce bonnet d’Élite c’est que je le méritais et qu’il fallait que je saisisse cet énorme privilège ! « 

Après une natation mouvementée, c’est en 20^ème position féminine qu’elle ressort de ces deux boucles.

 » 3L d’eau salée avalée et j’ai brûlé pas mal de cartouches dans la mer mais peu importe, il m’en reste, alors je fonce ! « 

UNE COURSE A VÉLO QUI PIQUE

 » Une course vélo avec quelques frayeurs, des cuisses qui piquent, mais avec une volonté de tout donner, je boucle le premier tour en mode prudence et j’appuie un peu plus au deuxième, alors plus en confiance, je rattrape des féminines, j’ai compté, je dois faire partie des 11 premières. « 

C’est avec un chrono à 3h07 pour 85 kilomètres que Karelle enchaîne sur la course à pied qui est sa discipline de prédilection. Elle termine 2ème meilleur chrono féminin après celui de la championne du monde.

UNE LIGNE D’ARRIVÉE FRANCHIE AVEC SUCCÈS

 » Je franchis alors la ligne d’arrivée avec une satisfaction indescriptible qui me fait oublier de suite toute la difficulté et les péripéties de cette compétition. Je ressens un plaisir immense, celui d’avoir non seulement atteint mon objectif, mais surtout de l’avoir dépassé puisque à ce moment même le commentateur crie mon prénom en précisant que je suis la 4^ème féminine et première Vétéran !  »

C’est un challenge réussi pour Karelle qui repart avec sa médaille et une grande satisfaction personnelle. Rendez-vous la semaine prochaine pour notre dernier « A chacun son triathlon ». Vous pouvez retrouver les précédents ici : A chacun son Triathlon#1 , A chacun son Triathlon#2 et A chacun son Triathlon#3.

Vous pouvez retrouver également tous les résultats du Longue Distance – Lepape et de toutes les épreuves en cliquant-ici.

UN TRIATHLON DE DEAUVILLE DÉCIDÉ EN UNE SOIRÉE

Et maintenant c’est au tour de Constance et de ses quatre compères de nous raconter son triathlon sur le parcours Découverte – Département du Calvados avec une fin des plus inattendue pour elle.

C’est suite à une soirée quelque peu arrosée que l’idée de tenter un triathlon leur a semblé géniale mais c’est le lendemain qu’ils se sont rendu compte qu’aucun d’eux ne savait réellement nager…

APPRÉHENSION AVANT DE COMMENCER

Le jour J est enfin arrivé, l’appréhension est bien présente mais Constance est prête.

 » Direction la plage pour tâter la température de l’eau. Ça pique un peu au visage mais ça passe… Petites photos sympas avec les copines qui sont venues nous encourager. Je prends leur énergie qui motive à fond. Allez c’est l’heure du départ…  »

UN PARCOURS MOUVEMENTÉ

 » Je prends mon temps pour ne pas être trop oxygénée et c’est parti ! J’arrive très vite à la première bouée, petit bouchon au virage. Je grimpe d’ailleurs sur le dos d’un ou deux mecs au passage, oups, pardon monsieur.  »

Quelques encouragements des copines qui lui sont précieux et la remotive pour partir sur le vélo.

 » Combinaison virée rapidement et saut sur le vélo nickel. Merci coach de m’avoir fait bosser ça, grosse pensée pour toi à cet instant. Je regarde la montre, 10km – 32km/h de moyenne… oh purée mode avion de chasse activé. Je ne m’enflamme pas… les côtes arrivent et s’enchaînent. Les descentes assez dangereuses aussi… j’ai bien failli tomber sur des gravillons dans l’une d’entre elle.  »

Retour à Deauville après 23 kilomètres en 46 min pour Constance. Elle se lance maintenant sur la course à pied tout en entendant ses copains hurler :

 » « Couuuuuuuuurrrs!!!!!  Alleeeezzzz coouuuuuurrrs».  J’ai envie de rire mais je reste concentrée. « 

 » I DID IIIIIT « 

Et la voilà qui arrive sur la ligne d’arrivée en repensant à toutes les étapes par lesquelles elle est passée pendant 1 an et demi pour en arriver là.

 » Sourire on my face ! Tout le monde est là ! Finisherrrr ! Juste extraordinaire. Génial. Énorme. Un kiff total ! « 

Mais attention, à sa grande surprise c’est en entendant le speaker qu’elle se rend compte qu’elle est 5ème féminine et 3ème dans la catégorie Sénior femme !

 » Improbable. Je suis choquée. J’en ris. C’est une blague ? Mais c’est fouuuuuu ! Mes copines sont là, trop heureuses pour moi. Génial ! Super surprise, c’est la cerise sur le gâteau.  »

Constance

Attention, ce n’est pas finit. Restez connectés, nous en avons encore des histoires sous le coude.
Si vous souhaitez retrouver les deux premières histoires du Trideauville : A chacun son Triathlon#1 et A chacun son Triathlon#2

Vous pouvez également retrouver tous les résultats du Découverte – Département du Calvados et de toutes les épreuves en cliquant-ici.

TRIATHLON INTERNATIONAL DE DEAUVILLE FORCE 4

Et voici le récit de Benoit alias Ben et sa bande de copains. Un groupe de 4 pour ce week-end Deauvillais. Ayant quelques triathlons à leur actif, ils n’ont pas encore eu l’occasion de s’essayer à la natation en mer, c’est pourquoi ils se sont lancés sur le parcours Distance Olympique – Loubsol.

La veille de l’épreuve, l’heure est aux différentes interrogations sur la course : les craintes de la côte Saint Laurent, le cauchemar de la crevaison, les angoisses du courant marin et de la houle, le nombre de nageurs etc.

Ils ont commencé leur week-end en douceur avec une récupération des dossards, une présence au briefing, une balade au village exposants et des encouragements pour les triathlètes du Longue Distance – Lepape.

RETOUR SUR SES IMPRESSIONS

 » Et là, on a tout de suite compris que nous étions sur un Tri d’envergure, on en prend plein les yeux. Nous, petits amateurs, avons l’impression de jouer dans la cour des grands. Et même si ça gonfle l’estime, cela accentue aussi nos doutes de ne pas être à la hauteur.  »

Le jour J est enfin arrivé, Benoît et ses acolytes se positionnent dans le SAS de départ des triathlètes confirmés.

 » La tension monte, la musique tourne à plein régime, le speaker est chaud bouillant, les Pom Pom Girl font le show, le public transcende, les émotions sont là.  »

Les 4 copains vivront leur épreuve chacun de leur côté mais avec la même ténacité. Pour Benoit, les transitions se passent comme il le souhaitait. Une côte Saint Laurent suivie de montagnes russo-normandes. Une course à pied qui lui aura valu une crampe. Mais il n’hésite pas de nous souligner la présence de nos chers bénévoles :

 » Les éponges et le jet d’eau sont un regain d’énergie sur ce parcours, je vous vénère les bénévoles !!!  »

C’est aussi grâce à son entourage que Benoit a tenu cette course car « il n’y en avait plus beaucoup dans la godasse» nous a t-il raconté. C’est en 3h03 qu’il termine cette course alors que son objectif était de 3h12.

FINISHER

C’est un finisher fatigué mais heureux qui se dirige vers la remise des maillots et médailles puis au ravitaillement final. Il a ensuite vu arriver ses deux compères Xav et Fab en attente de Bébert pour compléter la Dream Team.

Après cette course il a pu profiter de la douche à la piscine olympique spécialement réservée aux triathlètes, et d’un massage salvateur des jambes.

 » Merci les kinés, quand je vous dis qu’on est sur un triathlon de folie… Nous avons fait honneur au Triathlon, Deauville a fait honneur aux triathlètes. »

C’est sur ces belles paroles que s’achève cette histoire. Mais attention, restez connectés, une nouvelle est à venir prochainement.
Si vous souhaitez retrouver la première histoire d’un triathlon en famille, raconté par Stéphane : A chacun son triathlon#1

Vous pouvez également retrouver tous les résultats du Distance Olympique – Loubsol et de toutes les épreuves en cliquant-ici.

UN TRIATHLON EN FAMILLE

Comme Arnaud Guilloux, on à tous une histoire à raconter sur son triathlon. C’est pourquoi le Trideauville veut aller plus loin et s’intéresse à votre histoire. Nous vous proposons de découvrir une sélection des meilleures histoires partagées par un ou une triathlète ayant participé(e) à la 8ème édition du Triathlon International de Deauville.

Aujourd’hui, c’est à travers l’expérience de Stéphane et de son frère que nous allons faire un retour sur le Longue Distance Lepape. Triathlète depuis 2015, sur des formats S et M classiques, Stéphane n’avait jamais expérimenté le format L. Son frère, Christophe, triathlète depuis 2015 également, licencié au Saint-Grégoire-Triathlon, n’a rien trouvé de mieux que d’offrir à Stéphane, comme cadeau de Noël une inscription au L du Triathlon International de Deauville. Christophe a déjà 3 L dans la besace. Ils se sont donc préparés chacun de leur côté en vue de ce rendez-vous, avec un objectif commun, un « Sub6 ». Le jour J est arrivé, ils étaient prêts, en sachant qu’ils avaient sensiblement le même niveau et qu’il était probable qu’ils se retrouvent à un moment donné sur le parcours.

Stéphane nous raconte la natation, sa première transition et son étape vélo :

« Sortie de la natation pour mon frère à peine une minute avant moi, je passe devant lui en courant vers mon vélo dans le parc pour un premier coucou et une première « claque au cul ». Transition un peu plus rapide pour moi, je sors de transition 1 avec juste 30 petites secondes de retard. J’ai tout de suite le frangin en visu, on se retrouve après la fameuse côte de Saint-Laurent que l’on a monté à la même cadence, à une seconde près ! Mon frère toujours en visu mais qui s’échappe au fil des kilomètres. C’est mon premier L, je dois gérer, je veux profiter et ne pas être « cuit » pour les 21 kms de course à pied où je suis normalement un peu plus rapide. »

La deuxième transition

Stéphane pose son vélo 4 minutes après son frangin et prend son temps pour la transition 2, le temps de mettre ses chaussettes, de bien s’alimenter pour la dernière épreuve, ce qui rajoute un débours de 1’30 sur les 4 minutes initiales. Et hop, le voila reparti sur la course à pieds :

« Je me sens bien, mais j’en garde sous la semelle, redoutant un peu la deuxième partie. Première boucle, je ne vois pas le frangin sur les bouts d’aller et retour, je m’inquiète un peu (lui est-il arrivé quelque chose en vélo ?). Je vois ma belle-sœur qui m’encourage, j’en profite pour lui demander où est son mari ? « 5 minutes devant » me répond-elle ! Je suis rassuré, tout va bien pour lui. »

Des retrouvailles, pour un finish en famille

Stéphane maintient l’allure avec l’objectif de rattraper son frère. Deuxième boucle, ça y est, ils se croisent sur le bout d’aller/retour au niveau de la jetée. Fin du 3^ème tour, Stéphane a enfin son frère en visu et le retrouve au début de la dernière boucle. Christophe a eu droit à sa deuxième « tape au cul ». 😊 Une fois son frangin retrouvé, Stéphane encourage son frère :

« Allez, go, on finit ensemble ». Là, il me répond : « Non, vas-y, m’attends pas ». J’insiste et lui rétorque : « Si, je t’attends ». Vous devinez la suite maintenant ? Evidemment que nous le finissons ensemble ce magnifique triathlon. Super heureux tous les 2 en passant la ligne d’arrivée main dans la main pour un temps final de 5h44’56 pour moi et 5h44’57 pour le frangin. Superbes images, superbes émotions, on s’embrasse à l’arrivée comme 2 frangins complices qui s’aiment et qui partagent cette passion.
Encore merci à vous, on reviendra certainement because #WEARETRIDEAUVILLE 😊 ❤ ».
Stéphane

Vous pouvez retrouver tous les résultats du Longue Distance Lepape et de toutes les épreuves en cliquant-ici.
Si vous avez aimés cette histoire, ne vous en faîtes pas il y en à d’autres qui arrivent ! A très vite …